Le Sénégal, pour une première en Afrique de l’Ouest, a été le réceptacle du 9 au 11 octobre, de la réunion annuelle 2023 Grand Challenges, organisée sous la co-présidence de Macky Sall, chef de l’Etat du Sénégal, et M. Bill Gates, fondateur de la fondation Bill & Melinda Gates, par ailleurs, fondateur de Microsoft. Ce dernier a réaffirmé sa volonté de travailler avec le Sénégal afin de favoriser la production de vaccins à ARN messager (ARNm) en Afrique. Ainsi, la Fondation Bill et Melinda Gates va injecter 40 millions de dollars à la société belge Quantoom Biosciences, créatrice d’une plateforme de production automatisée de vaccins à ARNm, pour promouvoir cette technologie et pour développer des vaccins en Afrique. Par ailleurs, M. Gates a justifié aussi son choix du Sénégal, explique t-il, de par sa distinction comme étant un leader dans le domaine de la R&D en santé. Et ce, entre autres, parce que nos indicateurs dans de nombreux domaines importants tels que la mortalité infantile et la nutrition sont remarquablement bons.
Quel qu’il en soit, le patron de Microsoft est accusé à tort ou à raison de manipulation, en voulant développer les vaccins pour faire baisser le nombre d’humains sur la planète. C’est pourquoi, ces interrogations subversives où révolutionnaires m’obligent à rédiger cet article afin de mettre en évidence ce qui est méconnu sur les réalités technologiques et biologiques autour de la dangerosité ou non des vaccins ARNm en Afrique.
Qu’est-ce que l’ARNm ?
L’ARNm est une molécule qui joue un rôle essentiel dans la transmission des instructions génétiques de l’ADN aux cellules pour produire des protéines. Contrairement aux vaccins traditionnels, les vaccins à ARNm utilisent des instructions génétiques pour que les cellules produisent des parties spécifiques d’un virus, en l’occurrence le virus responsable de la COVID-19.
Ces vaccins à ARNm sont plus efficaces et rapides à produire que les vaccins traditionnels, car ils transmettent directement des instructions aux cellules pour fabriquer des protéines virales. Cependant, il existe des préoccupations quant à la possibilité que l’ARNm introduit par le vaccin puisse potentiellement modifier les gènes humains, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes, comme le développement de cancers ou d’autres maladies cellulaires. C’est pourquoi beaucoup de personnes accusent le vaccin de transformer nos ADN et de faire de nous des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) comme cela se fait avec les tomates ou maïs entre autres. Néanmoins, certains biologistes estiment que l’ARNm se désintègre rapidement et n’a pas le temps de nuire à l’ADN. Cependant, il y a des inquiétudes quant à la possibilité qu’il puisse atteindre le noyau cellulaire et s’intégrer à l’ADN, bien que cela soit considéré comme improbable. Cependant, notons que les ADN qui y parviennent existent bel et bien, on les appelle les « rétrovirus » dont un très connu est le « VIH » responsable du « SIDA » qui possède une enzyme complexe dénommée « transcriptase inverse ». Cette dernière permet la fabrication d’un ADN à partir de l’ARN viral lorsque celui-ci entre dans la cellule-hôte et l’ADN complémentaire du génome viral ainsi fabriqué s’intègre dans le génome de ladite cellule.
Par contre, le vaccin à ARNm contre la COVID-19 ne contient pas cette enzyme mais n’empêche que certains imaginent le scénario où le corps contient à la fois l’ARN du vaccin et le VIH et prétendent que ce dernier pourrait aider l’ARN à se transformer en ADN et l’embarquer avec lui dans le noyau et dans l’ADN.
ARNm + 5G : un instrument de contrôle technologique des individus ?
En outre, sur le plan technologique, on doit s’interroger aussi sur les motivations réelles de M. Gates, il faut reconnaître que le système de transport du vaccin à ARNm comme celui contre la COVID-19 développé par Pfizer, BioNTech, Moderna et Johnson est basé sur les nanoparticules lipidiques (de la graisse) qui sont des molécules dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètres. Lesdites nanoparticules qui encapsulent et transportent l’ARNm dans ces vaccins pourraient non seulement constituer une technologie dangereuse pour la santé mais aussi être un instrument de contrôle des individus permettant de les « géolocaliser » grâce à la nouvelle technologie de téléphonie « la 5G » ? Certains disent qu’elles pourraient être activées à distance grâce à la 5G et permettre de suivre à la trace les individus via leurs objets connectées (IoT), une fois inoculées dans leurs corps via le vaccin à ARNm. Ainsi, nos moindres faits et gestes seraient traqués pour récolter des informations personnelles. Par la suite, nous serions attaqués à cause de nos IoT (téléphones portables…) via les relais 5G.
Dès lors, de telles craintes peuvent-être fondées avec la convergence rapide de disciplines scientifiques telles que les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique (IA, Datascience…), et les sciences cognitives (NBIC). La science-fiction d’hier qui était de l’ordre de nos fantasmes est en train de devenir une réalité. Le vivant, une complexité extraordinaire (cellules, tissus, organes…), était considéré comme une tâche insurmontable pour analyser, comprendre et manipuler son fonctionnement biologique. Mais, l’invention de nouveaux microscopes et l’accroissement de la puissance des transistors (microprocesseurs) ont offert aux chercheurs les portes d’une dimension encore inexplorée « la dimension nano » celle du milliardième de mètre c’est-à-dire le monde invisible des atomes et des molécules. A cette échelle, la matière manifeste des propriétés surprenantes, une avancée radicale avec des capacités inouïes pour repousser davantage les limites innées. Nous commençons à réparer nos organes à des échelles de plus en plus petites, modéliser, changer notre ADN, réparer nos cellules, créer des organes artificiels entiers, mettre des implants électroniques, développer la robotique chirurgicale et ainsi être guéris grâce à des nano-moteurs, des nano-implants dans nos tissus et dans nos cellules. Ces derniers implémentés chez l’humain peuvent s’interconnecter avec des appareils et équipements 5G (smartphones, BTS, IoT) pour envoyer ses données personnelles en temps réel à des tiers pour espionnage, contrôle, géolocalisation, etc.
Enfin, en toute causalité, des tests sont en train d’être réalisés au Kenya et au Malawi par des ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces derniers ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée. Ainsi, la Fondation Gates, qui finance le projet, a aussi lancé des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles cartes de vaccination.
Par Wack Ndiaye
Consultant en Nanotechnologies, Biotechnologies,
Informatique et Sciences Cognitives (NBIC)