Matar Diagne, étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a mis fin à ses jours. Son suicide, annoncé dans une lettre posthume publiée sur Facebook, a plongé Dakar et la communauté universitaire dans la consternation. L’affaire du décès n’a visiblement pas livré tous ses secrets.
Matar Diagne a été retrouvé pendu avec un drap et présentait une blessure profonde au cou. De plus, selon les sources de L’As, ses veines étaient coupées au niveau du poignet. « Comment peut-on se couper les veines et ensuite se suicider par pendaison ? », s’interroge un expert qui s’est exprimé dans les colonnes de L’As.
La mort de l’étudiant Matar Diagne continue de défrayer la chronique. Certains évoquaient un suicide, mais selon de nouvelles informations , la thèse d’un assassinat semble prendre de l’ampleur. Concernant la lettre qui circule sur les réseaux sociaux, plusieurs témoignages recueillis par L’As estiment qu’il ne s’agirait pas d’une publication programmée et privilégient plutôt l’hypothèse d’un piratage de son compte. L’enquête, confiée à la police scientifique, est en cours.
Dans sa lettre, Matar Diagne se confie sur la maladie grave qui le ronge depuis 2020. Il décrit son intégration difficile à l’université, exacerbée par son état de santé. Ses efforts pour s’intégrer ont été vains. Il se sentait jugé et incompris. « Certaines personnes sont très intelligentes, mais elles peuvent se révéler être des cons quand il s’agit de comprendre la situation de leurs semblables », déplore-t-il.