Dans un communiqué de presse conjoint, des organisations de défense des droits humains au Sénégal ont condamné vigoureuse les faits qui ont défrayé l’actualité de ce weekend sur le présumée homosexuel exhumé et brulé à Kaolack. Amnesty International Sénégal, la rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) et la Ligue sénégalaise des droits Humains (LSDH), exhortent les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d’un procès équitable.
Ayant été informées qu’une personne inhumée dans un cimetière à Kaolack a été exhumée et brûlée par des individus non identifiés dans la soirée du 28 novembre 2023, Amnesty International Sénégal, la rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), ont rendu public un communiqué conjoint pour « condamner », disent-elles « cet acte qui porte atteinte à la dignité du défunt et de sa famille ».
A cet effet, ces organisations de défense des droits humains emboitant le pas aux autorités administratives territoriales, exhortent les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d’un procès équitable.
Cependant, elles rappellent « qu’en République du Sénégal, la création, la désaffection, ou l’agrandissement des cimetières relèvent des compétences des maires des communes et des villes (article 81 alinéa 11 et article 169 alinéa 8 du code général des collectivités territoriales).
Les maires ont l’obligation de délivrer un permis d’inhumer aux proches de toute personne décédée et de veiller à la sécurité des cimetières », ont conclu Amnesty international section Sénégal, la Raddho et la Lsdh.
Rosita Mendy