Les programmes politiques des candidats à la présidentielle de février 2024 doivent être en phase avec une gouvernance transparente, un exercice inclusif et soutenable du droit à l’eau. A travers un communiqué rendu public, CARITAS Sénégal informe qu’un atelier de sensibilisation va se tenir aujourd’hui avec des journalistes pour échanger autour des défis et enjeux d’un ‘’bien social et culturel’’.
Cette rencontre sera une occasion pour les participants de réfléchir sur le rôle que jouent les médias dans le processus électoral, l’information du public et de l’électorat en particulier en relayant les messages des candidats et en animant des cadres d’échanges où ces derniers exposeront leurs programmes politiques relatifs à l’accès à l’eau pour les ménages pauvres ou vulnérables.
Il faut rappeler que l’accès à l’eau potable a été reconnu universellement comme un droit humain à travers la Résolution des Nations Unies adoptée le 28 juillet 2010 et entérinée par le Conseil des droits de l’homme le 30 septembre 2010. Ainsi, selon CARITAS Sénégal, la reconnaissance d’un droit humain fondamental à l’eau a fini par s’imposer face à une logique économique de marchandisation de la ressource.
De ce fait, l’exercice inclusif du droit à l’eau au cœur du débat politique et citoyen durant la période préélectorale ouverte et la campagne électorale de la présidentielle de février 2024 sont entre autres les objectifs et résultats escomptés par CARITAS Sénégal. Pour ce faire, ce 1er atelier de sensibilisation et de communication du projet d’Observatoire des Services de l’Eau (OSE) servira de cadre d’échanges sur des activités.
La rencontre verra la participation de l’Abbé Albert Daour Mbaye, le Secrétaire général et Monsieur l’Abbé Etienne Diagne Diène qui est le président de la Commission Nationale Hydraulique (CNH) de CARITAS et verra également la participation du Forum Social Sénégalais, de spécialistes et acteurs témoins de la réalité des questions qui seront discutées », mentionne ledit communiqué.
Mamadou Sow