Procès des gardes du corps de « SAM SA KADDU »: Fortunes diverses les différents parvenus

Les dés sont jetés car le Tribunal de Grande instance de St Louis a rendu son verdict dans l’affaire dite « des gardes du corps de Sam Sa Kaddu. »  Attrait à la barre hier, d’aucuns ont été condamnés à des peines comprises entre trois ans, d’autres trois mois. Tandis que d’autres ont été libérés. Me El Hadj Diouf un de leurs avocats a dénoncé le verdict surtout pour ceux qui restent en prison.

 Le Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis a rendu hier son verdict dans l’affaire impliquant les 80 gardes du corps de Samm Sa Kaddu. Au terme du procès, 55 personnes ont été libérées. Parmi les accusés, 3 ont été condamnés à trois ans de prison ferme, tandis que 19 autres ont écopé de trois mois de prison ferme. Au titre des dommages et intérêts, les parties civiles recevront des sommes allant de 50 000 à 500 000 francs CFA.

Concernant Bassirou Diop, détenu décédé en prison, le tribunal a déclaré l’extinction de l’action publique à son encontre. Me Elhadj Diouf, leur avocat, est loin d’être satisfait. « Nos clients n’ont pas joui de tous leurs droits. Il y a eu des relaxes. Il y a des condamnations pour trois ans ferme. Mais nous ne sommes pas surpris. Nos clients sont totalement innocents. Nous allons interjeter appel. Immédiatement d’abord pour l’exception qui devait être reçue parce qu’elle est valable. Car les prévenus n’ont pas été assistés par un avocat dès leur interpellation », a déclaré l’avocat. S’agissant de la mort Bassirou Diop, il a déploré cet état de fait et a déclaré en ces termes : « nous déplorons cette mort enregistrée parmi nos clients et nous demandons aux instances internationales et organisation des droits de l’homme de la dénoncer.

Le certificat de genre de mort parle de contusion au niveau de la tempe droite, la question étant de savoir ce qui est à l’origine de cette contusion. Car l’autopsie ne conclut pas à une mort naturelle mais évoque des problèmes cardiaques. Un sujet cardiaque peut mourir d’une crise cardiaque s’il reçoit un coup. »

En effet, ces derniers avaient été arrêtés suite aux affrontements qui ont eu lieu au marché de Sor, à Saint-Louis, durant la campagne électorale des législatives.

MOMAR CISSE