La décision prise par Macky Sall de donner le nom de son prédécesseur Abdoulaye Wade au stade Sénégal rapproche libéraux et apéristes.
Doudou Wade a confirmé le rapprochement entre Wade et Macky Sall. Tout est parti de la décision de Macky Sall de baptiser le stade de Diamniadio au nom d’Abdoulaye Wade. «Macky Sall est en train de poser des jalons. Il faut que nous reconnaissions qu’il a changé de voie. Si nous n’osons pas regarder les choses en face, voir qu’il y a un changement total de direction, des voleurs de tapis, de chaises de la convocation de plusieurs personnes à la Crei.
Si aujourd’hui, il change de direction, c’est une excellente chose, mais les rancœurs et les blessures sont là. Le Sénégal mérite qu’on pardonne», a déclaré l’ex député sur les ondes de la RFM. «Depuis 2004, l’ancien président Abdoulaye Wade a annoncé une réorganisation qui permettra de diriger le pays pendant 40 ans. En 2012, nous perdons le pouvoir. Le président Wade écrit un document qui s’appelle « la reconstruction » en juillet 2013 à Versailles.
Dans ce document, il nous demande de nous battre, de nous organiser pour que nous puissions revoir la configuration politique du Sénégal par rapport à un certain nombre de rassemblements de familles», a-t-il expliqué. Doudou Wade a aussi rappelé que c’est Macky Sall qui disait qu’il n’était pas intéressé par la reconstruction de la famille libérale. Pour lui, si le Président Sall a décidé de quitter l’anormalité pour venir à la normalité, ils sont preneurs. « Des familles qui ont traversé des difficultés et des conflits pendant des années, se sont réparées. Les conflits finissent toujours par être réglés», a-t-il déclaré.
« Pastef n’est pas la première force de l’opposition » Qui est la principale force de l’opposition ? En tout cas pour Doudou Wade, ce n’est pas le Pastef de Ousmane Sonko, bien qu’arrivé 3e aux élections locales de janvier 2022. « Le PASTEF est loin d’être la première force de l’opposition. La première force de l’opposition n’est pas le PASTEF.
Dans les choix, c’est bien le PDS. Sur la représentation nationale donnée aux Législatives en 2017, il n’y a pas de possibilité. Ousmane Sonko est un non inscrit à l’Assemblée. Et nous, nous avons un groupe parlementaire formé majoritairement de députés du PDS», a expliqué l’ancien député.
M. BA