Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
macky sall conseil des ministres e1695479621396 696x341 1

Recommandations du dialogue national : Quelle attitude pour Macky ?

De source médiatique, il ressort que le dialogue aurait proposé la date du 02 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle. La même source fait état du souhait des participants, de voir le Président de la République rester aux commandes jusqu’à cette date, conformément à l’esprit et à la lettre de l’article 36 de la Constitution du Sénégal. 

La décision aurait également été prise de conserver les candidats déjà avalisés par le Conseil constitutionnel et, éventuellement d’en rajouter si possible pour donner la chance à certains comme Karim Wade de participer à l’élection présidentielle. Ce dernier aurait eu le soutien des dialogistes pour la validation de sa candidature. Les autres dits spoliés verront ainsi leurs dossiers réévalués. 

En tout état de cause, le dernier mot revient au Président de la République. C’est à lui d’adopter la bonne attitude par rapport aux conclusions du dialogue national et d’avaliser tous les résultats dans la mesure du possible. Car, il devra s’en référer forcément au Conseil constitutionnel qui doit lui donner son avis sur toutes ces questions. Il s’agira d’examiner leur conformité à l’esprit et à la lettre de la Constitution et du Code électoral.  Car, à coup sûr, quelques entorses à la loi ont été faites. Car, l’Exécutif n’a aucun droit de faire proroger et la liste des candidats avalisés par le Conseil et le mandat du Président de la République.  Mais, comme le disent les juristes, ‘’nécessité fait loi’’. Il est difficile, dans une situation d’anormalité comme celle que nous vivons, de parler de respect de la Constitution ou des lois. 

Donc, le dialogue a proposé un compromis. Sur la date, il est en phase avec le Conseil constitutionnel, mais sur la prorogation éventuelle de la liste des candidats et le réexamen des dossiers des candidats, nous ne sommes pas sûr que le Conseil constitutionnel serait en phase avec les dialoguistes. 

En tout état de cause, nous avons, là, un début de dénouement à une crise grave d’ordre politique et institutionnel.  Il appartiendra alors au Chef de l’Etat, de prendre toutes les dispositions idoines pour que la situation soit vite dépassée afin de retrouver la sérénité qui sied à la tenue d’un scrutin inclusif et transparent. 

Si le processus est remis sur les rails, on ne devra se tourner que vers le dialogue sur le fichier électoral, sur la cartographie de l’élection, sur la manière de voter, etc. Ces questions techniques pourraient alors faire l’objet de discussions entre l’administration de l’élection et les plénipotentiaires des candidats retenus.  Il appartiendra alors aux acteurs politiques et à la Société civile de jouer leur partition pour l’apaisement du climat social et politique. 

Si tout un chacun prend ses responsabilités et met en avant l’intérêt supérieur de la Nation, les solutions vont émerger et satisfaire le maximum de sénégalais. 


Assane Samb

Vérifier aussi

Violences électorales à Mbacké: Pastef dépose une plainte contre Anta Babacar Ngom

Affaire hypothèque de son immeuble : Anta Babacar Ngom affirme « n’avoir jamais » connu les mis en cause

La Cour d’appel de Dakar s’est penchée, mardi dernier, sur une affaire de mise en …