Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte a entamé sa révolution, en initiant les ‘’Mercredi de l’arène’’ dont la première journée va être organisée aujourd’hui (hier), exclusivement en lutte simple. Le CNG a prévu une mise de 3 millions de francs CFA.
La nouvelle équipe de gestion de la lutte est à pied d’œuvre dans sa mission de relance de la discipline. Dans ce cadre, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte va démarrer, aujourd’hui, sa première journée des ‘’Mercredis de l’arène’’. L’information a été donnée, hier, par le président du CNG faisant face à la presse.
‘’Promouvoir la lutte sous toutes ses formes et faire en sorte que tous les lutteurs puissent avoir des combats dans la saison. Cela fait partie des missions du CNG. D’où le concept des ‘Mercredis de l’arène’’’, a expliqué Ibrahima Sène dit ‘’Bira’’. Pour lui, il s’agit d’une innovation, en organisant des combats de lutte les jours ouvrables. ‘’On a choisi les mercredis parce qu’on ne veut pas bousculer les promoteurs qui ont pris tous les week-ends de la saison pour organiser leurs combats. Nous ne sommes pas leurs concurrents, nous sommes des gestionnaires de la lutte sénégalaise’’, a-t-il expliqué.
Bira s’est engagé, avec ses collaborateurs, à amener les Sénégalais à prendre l’habitude de suivre la lutte les jours ordinaires. ‘’Comme au football où les gens suivent des matches tous les jours, pourquoi pas chez nous développer la lutte durant les jours ouvrables.’’
Pour la journée de cet après-midi, la mise est de 3 millions de francs CFA. Elle concerne exclusivement la lutte simple. Le ticket d’entrée est fixé à 1 000 F CFA. Selon le 2e vice-président chargé de la lutte simple, Manga II, la lutte sans frappe est à la base de toute la discipline. ‘’Tous les champions ont démarré par la lutte simple. La lutte nous appartient. C’est à nous de la développer’’, a soutenu l’ancien Roi des arènes. ‘’Le CNG est là pour soutenir les amateurs, les promoteurs, tous les acteurs de la lutte. La lutte traditionnelle sera organisée dans toutes les régions du Sénégal. On avait déjà organisé un gala à Joal avec une mise de 3 millions’’.
Pour développer la lutte sénégalaise, les nouveaux dirigeants de la discipline ne comptent pas seulement s’en tenir à l’organisation de combats. Selon Bira, la lutte sénégalaise est un ‘’produit très vendable’’. Mais pour y parvenir, dit-il, il faut des supports. C’est dans ce sens que le CNG est en train de travailler pour ‘’soigner l’image’’ de cette discipline. ‘’C’est le sport de chez nous. En le soignant, nous soignons notre culture, notre tradition et une discipline aimée par tout le monde au Sénégal’’. Dans le souci de rendre la lutte plus attractive, le comité de gestion a prévu de mettre en place une plateforme digitale, avec un site Internet et un ensemble de ‘’réseaux sociaux Twitter, Facebook… permettant au CNG de faire passer un ensemble de contenus dans le souci de renforcer la communication de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise’’.