Top Infos Rewmi du 02/04/2025: Arrestation de deux Sénégalais soupçonnés d’enlèvement d’enfants…..Interprétation de la loi d’amnistie….Une mauvaise qualité de l’air à Dakar….Lutte contre le vol de bétail à Sédhiou…
Arrestation de deux Sénégalais soupçonnés d’enlèvement d’enfants
Les autorités gambiennes ont arrêté trois individus, dont deux Sénégalais, soupçonnés d’avoir enlevé des jumeaux à Brikama, dans la Région de la Côte Ouest (WCR) en Gambie. L’incident s’est produit la semaine dernière alors que les deux enfants, en uniforme scolaire, se rendaient à l’école. Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par le journal Les Échos, les ravisseurs présumés seraient descendus d’un taxi immatriculé 3648 avant de s’emparer des enfants.
D’après Siman Lowe, responsable des relations publiques du Département de l’immigration de la Gambie (GID), les suspects ont été interceptés par les agents du poste d’immigration de Dimbaya alors qu’ils tentaient de quitter le territoire gambien.
Arrestation de deux Sénégalais soupçonnés d’enlèvement d’enfants (suite)
Parmi les personnes arrêtées, Mohamadou Jallow, qui prétend être le père des enfants, Amadou Kanté et Issa Diallo, deux ressortissants sénégalais soupçonnés d’avoir aidé dans l’enlèvement présumé. Les suspects ainsi que les jumeaux ont été remis à la police de Brikama Salanding pour une enquête approfondie. À en croire le quotidien, les premières investigations ont révélé que le père des enfants vit actuellement au Sénégal, tandis que leur mère, remariée, réside en Gambie. Toujours selon Les Échos, il reste à déterminer si ce différend familial est à l’origine de l’enlèvement. L’enquête se poursuit.
Lutte contre le vol de bétail à Sédhiou
Le village de Assoumoul, dans la commune de Simbandi Balante, département de Goudomp, a été le théâtre d’une cérémonie de restitution de 24 vaches volées, en présence des autorités sénégalaises et bissau-guinéennes. Cet événement, marquant une coopération transfrontalière exemplaire, a permis de ramener les bêtes à leurs légitimes propriétaires habitants le village de Brimine situé dans la commune de Yarang.
Le vol avait été perpétré le jeudi 13 mars dernier. Grâce à la vigilance et à la réactivité des membres du comité de lutte contre le vol de bétail, les empreintes des animaux ont été suivies jusqu’en Guinée-Bissau. Là-bas, ils ont reçu le soutien de leurs homologues et des forces de défense et de sécurité locales. Cet effort concerté a permis de retrouver et de récupérer les vaches volées.
Lutte contre le vol de bétail à Sédhiou
La restitution a eu lieu à Asoumoul, village situé dans la commune de Simbandi Balante en territoire sénégalais. La cérémonie a été marquée par des discours mettant l’accent sur la lutte contre le vol de bétail et la nécessité pour les communautés frontalières de collaborer activement avec les forces de sécurité.
Les autorités des deux pays ont profité de l’occasion pour sensibiliser les populations sur l’importance de la dénonciation afin d’endiguer ce fléau. Elles ont insisté sur la nécessité de préserver les relations historiques, géographiques et culturelles entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, en refusant de laisser un petit groupe de malfaiteurs mettre en péril ces liens ancestraux. Cet épisode illustre une fois de plus l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre la criminalité transfrontalière et la volonté commune des deux nations de garantir la sécurité et la prospérité de leurs populations rurales.
Interprétation de la loi d’amnistie
Vingt organisations de la société civile sénégalaise ont appelé, lundi, à des concertations inclusives avant le vote de la proposition de loi portant interprétation de la loi d’amnistie afin de ‘’lutter contre l’impunité”, ”encourager l’indemnisation des victimes” et ”favoriser la réparation des préjudices dans le respect des droits des citoyens”. Adoptée le 13 mars 2024, cette loi d’amnistie présentée par l’ancien président Macky Sall efface des faits criminels ou correctionnels liés aux événements politiques survenus entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 au Sénégal.
La proposition de loi interprétative, déposée par le député Amadou Ba du parti Pastef (majorité présidentielle), vise à ‘’clarifier’’ certains aspects de la loi d’amnistie. Son examen en session plénière est prévu mercredi. Dans une déclaration commune, ces organisations ont exprimé leurs inquiétudes quant aux conséquences potentielles de cette interprétation de la loi, soulignant que l’amnistie ne devrait pas être un outil permettant d’éviter la justice.
Interprétation de la loi d’amnistie (Bis)
Selon les signataires dont le COSCE, Y en a marre, Afrikajom Center, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains, l’ONG 3D et la RADDHO, il est impératif ‘’face aux défis persistants liés à l’impunité et aux souffrances des victimes’’ que ‘’toutes les parties prenantes se réunissent pour discuter de cette loi et veiller à ce qu’elle ne soit pas interprétée de manière à favoriser une justice non équitable.’’ Ainsi elles exhortent ‘’le gouvernement, les parlementaires, et toutes les parties concernées à engager un dialogue constructif sur cette question cruciale.’’ Ces organisations ont aussi plaidé pour ”le respect des principes” de ”la cherche de la vérité” sur les faits survenus entre 2021 et 2023, ”la lutte contre l’impunité”, ”l’indemnisation des victimes”, ”l’adoption de réformes” pour ”prévenir ce genre de situation et faire en sorte que de tels actes ne se reproduisent plus au Sénégal”, une ”participation inclusive” au débat et ”un sursis” à l’examen de la proposition de loi en cours.
Une mauvaise qualité de l’air à Dakar
La qualité de l’air à Dakar est globalement mauvaise pour la journée du mardi, 01er avril, indique le Centre de gestion de la qualité de l’air. Dans une note transmise à l’APS, le Centre, une structure du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE), fait état d’une ‘’forte re-suspension des particules dans l’air ambiant’’.
La même source ajoute qu’un indice orange, correspondant à la mauvaise qualité de l’air, est également prévu pour les prochaines 24 heures. Le centre appelle à ‘’la vigilance’’ et recommande le port de masque.