Top Infos Rewmi du 05/03/2025: Khalifa Sall exige la libération d’Assane Diouf…..Yerim Sow face à l’État du Bénin….Mimi Touré tacle TAS et compte servir une citation directe à Aliou Diouf….Un caporal-chef tué dans un accident de la circulation….Deux malfaiteurs filmés en flagrant délit de vol….
Mimi Touré tacle TAS et compte servir une citation directe à Aliou Diouf
Aminata Touré, plus connue sous Mimi Touré a fait un post sur sa page X pour fustiger l’attitude du député Thierno Alassane Sall et les responsables de son parti politique la République des Valeurs (Réewum Ngor). « J’espère que le député Thierno Alassane Sall aura le courage de se départir lui-même de son immunité parlementaire pour faire face à la justice au lieu d’envoyer ses jeunes calomnier d’honnêtes citoyens », a lancé Mimi. L’ancienne ministre de Macky Sall a par la même occasion annoncé une plainte contre un des responsables de Thierno Alassane Sall. « Une citation directe sera servie dès demain (aujourd’hui) à Aliou Diouf responsable de son parti. En 10 ans du régime de Macky Sall je n’ai détourné un centime du dernier public ni acquis d’un mètre carré de foncier. La haine et la jalousie comme seul fonds de commerce ne sauraient tromper les Sénégalais », a fustigé Aminata Touré.
Khalifa Sall exige la libération d’Assane Diouf
Placé sous mandat de dépôt pour « diffusion de fausses nouvelles », Assane Diouf a suscité une réaction cinglante de Khalifa Sall. L’ancien maire de Dakar, sorti de son silence, dénonce une injustice criante. « Hier, il était en première ligne pour défendre la démocratie et les libertés aux côtés de ceux qui, aujourd’hui, le réduisent au silence », écrit-il dans un post publié sur Facebook ce mardi 4 mars 2025. Pour Khalifa Sall, le seul tort d’Assane Diouf est d’avoir « osé penser librement ». « L’arbitraire n’est pas un mode de gouvernance. J’exige la libération immédiate d’Assane Diouf et le respect de ses droits », martèle-t-il, pointant du doigt une dérive autoritaire qu’il attribue au pouvoir en place.
Deux malfaiteurs filmés en flagrant délit de vol
L’ingénieur A. B. Fall a vu sa moto de marque X-ADV, acquise à trois millions de francs CFA, volée dans la nuit du 2 février dernier chez lui, à Ouakam. Il a saisi la brigade de recherches (BR) de Faidherbe à travers une plainte. L’exploitation des images des vidéosurveillances a permis aux gendarmes d’identifier les quatre voleurs, dont deux ont été arrêtés. Il ressort du dossier que le chef du gang, M. Diop, était allé à Ouakam pour laver sa moto, deux jours avant le forfait. C’est dans ces circonstances qu’il a aperçu la moto X-ADV stationnée chez A. B. Fall.
Deux malfaiteurs filmés en flagrant délit de vol (Bis)
Avec ses trois compères D. Samb, C. Tounkara et A. Tounkara, ils ont attendu le moment propice de la nuit des faits pour subtiliser l’engin. Les malfaiteurs ont aussi volé des motos dans deux autres maisons (voir vidéo). Le lendemain, la X-ADV a été bazardée par un certain Poulo à la somme de 500 000 F CFA. Mais le receleur T. A. Sy alias « Bouba » sera arrêté par la BR de Faidherbe ainsi que le cerveau M. Diop et D. Samb, selon des sources. Le trio incriminé a été déféré jeudi dernier au tribunal de grande instance hors classe de Dakar pour association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit.
Un caporal-chef tué dans un accident de la circulation
La « Grande muette » est endeuillée par le décès survenu dans un accident de la circulation du caporal-chef Moustapha Mané, en service au 22e bataillon Géneral Coumba Diouf Niang de Louga. Le drame s’est produit hier lundi vers 11 h, sur le tronçon Louga – camp militaire, à hauteur du village d’enfants SOS. Un véhicule particulier de marque Mitsubishi est entré en collision avec une moto-Jakarta. Le motocycliste et son passager militaire ont eu des blessures graves. Après le constat de la police, les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga par les sapeurs-pompiers. Malheureusement, le caporal-chef Moustapha Mané a succombé à ses blessures. Quant au chauffeur du véhicule particulier, il est placé en garde à vue dans les locaux de la police de Louga pour homicide involontaire.
Yerim Sow face à l’État du Bénin
L’homme d’affaires Yerim Sow, déjà condamné par le tribunal de Cotonou et visé par un avis de recherche au Bénin, mène une lutte judiciaire d’envergure sur un autre front. Depuis 2020, Sow et son équipe d’avocats tentent de faire condamner l’État béninois devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), une institution créée par la Banque mondiale. Ce dossier, en instruction depuis octobre 2020, a pris un nouveau tournant avec la nomination de la juge franco-iranienne Yas Banifatemi, une figure reconnue dans le domaine de l’arbitrage international. En avril 2024, cette dernière a demandé aux parties de soumettre leurs réquisitions écrites, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe. Yerim Sow, représenté par une équipe d’avocats internationaux de renom, dont les cabinets Klein Warner, Far Avocats et L.pa-Cgr, conteste la démolition de son hôtel, un projet dans lequel il affirme avoir investi près de 20 milliards de francs CFA.
Yerim Sow face à l’État du Bénin (Bis)
Selon ses équipes, l’établissement, déjà en difficulté financière, a été détruit par les autorités béninoises avant même d’être achevé. En réponse, l’État du Bénin a soumis au tribunal du CIRDI, basé à Paris et Washington, des décisions de justice ainsi que des preuves du non-respect par Sow des engagements pris lors de l’attribution du projet sous le précédent gouvernement, avant l’arrivée au pouvoir de l’actuel président Patrice Talon. Selon la revue « ConfidentelDakar », pour défendre ses intérêts, l’État béninois s’est également entouré de moyens conséquents, faisant appel à son agent judiciaire ainsi qu’au cabinet international Squire Patton Boggs, spécialisé dans les litiges de haut niveau. Les deux camps semblent déterminés à ne pas céder de terrain dans cette bataille judiciaire, dont l’issue pourrait avoir des répercussions significatives. La décision du CIRDI, attendue au cours de l’année 2025, sera déterminante pour les deux parties.
Précision
Hier, Rewmi Quotidien a publié un article sur le Rassemblement des travailleurs du Sénégal (Rts) qui regroupe plus de 3000 travailleurs. Ces derniers, se disent tous «licenciés abusivement par le nouveau régime». Cependant, le journal a fait une erreur dans son choix d’illustration. La photo utilisée fait référence à Pape Alé Niang, actuellement général de la RTS ( radio télévision sénégalaise) alors qu’on devait mettre celle de Boubacar Fall, coordonnateur du Rassemblement des travailleurs du Sénégal. C’est sur ces entrefaites que nous écrivons pour présenter nos excuses à notre confère Pape Alé Niang suite à cet acte indépendant de notre volonté.