Top Infos Rewmi du 12/02/2025: Défection dans les rangs de Pastef…..Ousmane Sonko retourne à l’Assemblée…..Le parquet se prononce sur la mort d’un étudiant à l’UGB… Six policiers condamnés après la mort de Mouhamed Diop dit Taya..Tensions à l’université Iba Der Thiam de Thiès…
Le parquet se prononce sur la mort d’un étudiant à l’UGB
Suite à la découverte macabre du corps sans vie de Matar Diagne, étudiant en Master 1 en Droit Public (promotion 31) dans sa chambre au Village A (8G8A) à l’université Gaston Berger de Saint -Louis, le parquet annonce avoir été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ». Par ailleurs, dans le communiqué rendu public ce mardi, le Parquet déclare avoir effectué le déplacement sur les lieux en compagnie des enquêteurs de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie nationale pour les premières constatations. Il annonce à cet effet, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort. Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès. Le défunt est identifié sous le nom de Matar DIAGNE, né à Guinaw Rails (Dakar), étudiant en Master de Droit Public à l’UGB.
Défection dans les rangs de Pastef
Pastef perd une militante très engagée au niveau de la Diaspora. Oumou Diallo qui avait lancé une pétition très virale sur les réseaux sociaux pour empêcher Macky Sall de participer à la conférence Columbia Africa, annonce son départ de Pastef. Très active dans la diaspora, Oumou Diallo a annoncé sa démission de Pastef. C’est elle qui avait empêché l’ancien président Macky Sall de participer à la conférence Columbia Africa. « Après mûre réflexion, j’ai décidé de quitter le parti PASTEF. Je remercie les militants et les responsables pour les moments partagés et les expériences vécues ensemble. Je reste engagée pour le Sénégal et je continuerai à œuvrer pour le bien-être de notre nation, mais sous d’autres horizons », a-t-elle posté.
Ousmane Sonko retourne à l’Assemblée
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé la prochaine comparution du Premier ministre et de son gouvernement devant les députés pour l’exercice des questions au gouvernement. « Je tiens à informer que nous travaillons activement sur le prochain passage du premier ministre et de son gouvernement qui se sont soumis à l’exercice des questions au gouvernement », a-t-il déclaré ce mardi 11 février lors du vote des deux projets de loi sur la réglementation bancaire et la microfinance. Cette séance, qui s’inscrit dans le cadre du contrôle parlementaire, permettra aux députés d’interpeller l’exécutif sur les grandes orientations politiques et les préoccupations des citoyens.
Six policiers condamnés après la mort de Mouhamed Diop dit Taya
Le verdict est tombé dans l’affaire des six policiers qui avaient été jugés devant la barre du tribunal de Pikine – Guédiawaye après la mort du jeune Mouhamed Diop dit Taya. Les limiers ont été reconnus coupables des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Pour la répression, ils ont écopé de 3 ans de prison ferme et 50 millions à verser à la famille à titre de dommages et intérêts. En rendant sa décision, ce mardi, le juge n’a pas suivi le représentant du ministère public qui avait requis 7 ans de prison ferme contre les mis en cause.
Six policiers condamnés après la mort de Mouhamed Diop dit Taya (suite)
La partie civile, de son côté, avait réclamé 500 millions pour la réparation des préjudices subis. S’agissant des faits, Mouhamed Diop Taya avait été arrêté le 19 mars 2024 par des policiers du commissariat de Pikine. C’est sur ces entrefaites, selon un témoin, qu’il a été conduit au Technopole. Ou étant, indique toujours le témoin, il a été violemment tabassé. Blessé, il a été transporté au Centre de Santé Dominique, avant son transfert à l’Hôpital Principal. Malheureusement, Mohamed Diop a succombé à ses blessures dans la nuit du 24 au 25 mars 2024. Sa mort avait même déclenché des séries de manifestations à Pikine.
Tensions à l’université Iba Der Thiam de Thiès
De violents affrontements ont éclaté ce mardi 11 février 2025 entre les étudiants de l’université Iba Der Thiam de Thiès et les forces de l’ordre. En colère, les étudiants dénoncent les conditions précaires dans lesquelles ils étudient et exigent l’achèvement des chantiers en cours. « Depuis la création des pavillons de l’université, il y a plus de six ans, seuls deux sont opérationnels : le pavillon A, réservé aux garçons, et le pavillon B, destiné aux filles. Ces infrastructures ne suffisent pas à accueillir les milliers d’étudiants orientés chaque année. Aujourd’hui, une chambre abrite plus de 12 étudiants, certains partageant même un lit. Les restaurants et les sanitaires sont débordés, rendant la situation invivable », a déploré le porte-parole de l’amicale des étudiants. Selon les étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, n’a pas tenu ses engagements. « Il nous avait demandé du temps pour achever les chantiers, mais depuis, aucun ouvrier n’a été aperçu sur le site. Nous avons organisé plusieurs points de presse pour l’alerter, mais sans réponse », ont-ils regretté.
Tensions à l’université Iba Der Thiam de Thiès (suite)
Face à cette inertie, les étudiants ont décidé de manifester pour réclamer des conditions de vie et d’études dignes. « Nous avons négocié et tenté toutes les voies possibles, mais rien n’a changé. Nous réclamons juste le minimum pour poursuivre sereinement nos études », ont-ils martelé. Les étudiants dénoncent également la répression policière et la violation de l’espace universitaire. « Nous protestons pacifiquement pour une cause légitime, mais nous avons été violemment dispersés par les forces de l’ordre. L’université est un temple du savoir, pas un champ de bataille. L’intervention des forces de l’ordre sur le campus est inacceptable », ont-ils fustigé. Lors des affrontements, plusieurs étudiants ont été blessés et conduits à l’infirmerie. Malgré ces tensions, ils maintiennent leur appel à la reprise des travaux pour garantir un cadre d’apprentissage décent.