Top Infos Rewmi du 25/02/2025: Le chroniqueur Adama Fall envoyé en prison…La France souhaite un partenariat avec le complexe Cheikh Ahmadoul-Khadim…Un « coxeur » chute mortellement d’un bus…Thierno Alassane Sall prend encore la parole…Les conducteurs de Jakaarta exigent l’immatriculation de leurs engins…
Un « coxeur » chute mortellement d’un bus
Un ‘’coxeur’’, nom communément donné aux rabatteurs qui dirigent les clients vers les cars ou les taxis, a chuté mortellement d’un bus, tôt lundi matin, à la sortie de la ville de Kolda (sud), a appris l’APS de source sécuritaire. Le chauffeur du bus avait démarré en trombe afin d’éviter de payer une commission au rabatteur, âgée d’une trentaine d’années, a expliqué la même source. Ce dernier, originaire du quartier Bouna Kane de Kolda, s’est alors lancé à la poursuite du véhicule. Après l’avoir retrouvé à la sortie de la ville, il est monté à son bord pour réclamer son dû. C’est en descendant du bus qu’il est tombé, alors que celui-ci roulait à vive allure, explique la même source. Le drame est survenu entre 4h et 5h du matin. Le corps de la victime a été acheminé au centre hospitalier régional de Kolda par des sapeurs-pompiers, en présence d’agents de la police. Le chauffeur a été arrêté pour homicide involontaire et sera déféré au parquet, dans les prochaines heures.
Le chroniqueur Adama Fall envoyé en prison
Le chroniqueur Adama Fall, membre de l’Alliance pour la République (Apr) à la Médina, a été finalement placé sous mandat de dépôt ce lundi 24 février 2025. Déféré au parquet pour diffusion de fausses nouvelles, il passera la nuit à la prison de Rebeuss en attendant son procès prévu le mercredi 26 février devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Lors d’une émission télévisée, Adama Fall avait affirmé que le gouvernement aurait vendu des voyages vers le Qatar au prix de 1 500 000 FCFA, et que des jeunes ayant déjà versé cette somme faisaient partie des 1 000 personnes sélectionnées. Ces déclarations ont été fermement démenties par le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, qui les a qualifiées de « fausses informations » et a annoncé son intention de saisir les autorités compétentes. Selon l’article 225 du Code pénal sénégalais, la diffusion de fausses nouvelles est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et d’une amende maximale de 1 500 000 FCFA. Adama Fall, militant actif de l’Apr, avait déjà été entendu par les enquêteurs en mars 2024 suite à une plainte du député Guy Marius Sagna. Plus récemment, en novembre 2024, il avait été auditionné suite à une plainte de l’actuel ministre du Travail, Abass Fall, avant d’être remis en liberté.
Les conducteurs de Jakaarta exigent l’immatriculation de leurs engins (Bis)
Goudiry (est), la tension est palpable entre les conducteurs de moto Jakaarta et les autorités locales. Ces derniers, furieux contre les conditions imposées pour la confection de leurs pièces administratives, ont décidé de se faire entendre. Ce lundi, une marche pacifique a été organisée pour protester contre l’exiguïté des locaux dédiés et pour exiger plus de flexibilité dans les délais imposés. Les conducteurs de Jakaarta ont arboré des brassards rouges lors de cette manifestation. Selon leur porte-parole, Bocar Sy, cette marche vise à dénoncer le manque de temps accordé pour la réalisation des formalités d’immatriculation. « Notre marche s’explique du fait que les autorités ne nous aient accordé qu’un jour pour nous occuper de nos formalités. Or, cela ne nous arrange pas.
Les conducteurs de Jakaarta exigent l’immatriculation de leurs engins (Bis)
Dans un département comme Goudiry, on ne peut pas faire les plaques d’immatriculation en un jour. C’est impossible », a-t-il affirmé. Le porte-parole a également rappelé que cette mesure concerne non seulement les motos, mais aussi les tricycles dans tout le département. « Le préfet nous a fait récemment comprendre que ceux devant s’occuper des formalités passeront une journée à Goudiry », a-t-il ajouté, exprimant ainsi l’inadéquation de cette décision face à l’ampleur de la tâche. Toutefois, Bocar Sy a précisé que les conducteurs de Jakaarta ne sont pas contre l’immatriculation de leurs engins, mais qu’ils souhaitent simplement que leurs préoccupations soient prises en compte. « Nous tenons à manifester notre mécontentement et nous voulons nous faire entendre par le préfet, et même le gouverneur », a-t-il conclu.
Thierno Alassane Sall prend encore la parole
Thierno Alassane Sall a dénoncé une tentative des députés de Pastef de ne pas soutenir sa proposition de loi d’amnistie. Il s’est exprimé ce lundi sur l’actualité politique. Après le dépôt de la proposition de loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall a contesté l’information selon laquelle il existerait deux propositions de loi par Pastef concernant l’abrogation de la loi d’amnistie avant son dépôt. Pour lui, Pastef veut simplement éviter l’abrogation totale de la loi d’amnistie qu’il propose, au profit d’une abrogation partielle qui profiterait à certains. « Ma proposition consiste en une abrogation totale où aucune dérogation n’est prévue. Mais certains ne veulent pas de cela. Ils veulent retirer ma proposition de loi et déposer les leurs… », a déclaré TAS. Il a pris à témoin l’opinion nationale, soulignant qu’il a déjà déposé une proposition de loi sur la loi d’amnistie.
La France souhaite un partenariat avec le complexe Cheikh Ahmadoul-Khadim
L’ambassadeur de France au Sénégal, Christine Fagès a fait part, lundi, à Touba, de son souhait de voir se nouer un partenariat entre son pays et le complexe Cheikh-Ahmadoul-Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), relativement à l’octroi de bourses d’études, au partage d’archives et à la préservation du patrimoine mémoriel. « (…) Nous avons été impressionnés à la fois par les enseignements dispensés au complexe, ainsi que par la bibliothèque et le centre de recherche sur les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké », a dit Mme Fagès au terme de sa visite à Touba. La délégation de la diplomate française a été également reçue par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
La France souhaite un partenariat avec le complexe Cheikh Ahmadoul-Khadim (suite)
Christine Fagès s’est aussi attardée sur l’importance des liens historiques entre la France et la communauté mouride, un sujet, selon elle, qui suscite un « intérêt croissant chez les chercheurs ». A cet effet, elle a évoqué la nécessité d’un partenariat entre la France et le complexe Cheikh-Ahmadoul-Khadim pour l’éducation et la formation pour aller vers « l’octroi de bourses d’études, le partage d’archives et la préservation du patrimoine mémoriel ». Se félicitant de cette visite, le recteur du CCAK-EF, professeur Lamine Guèye, a assuré que les deux parties vont travailler à la concrétisation de ce partenariat pour ainsi donner aux étudiants de cet établissement d’enseignement supérieur la possibilité de pouvoir poursuivre leurs études dans des universités françaises.