La situation au niveau de l’hôpital pour enfants Albert Royer de Fann n’est guère reluisante. L’intersyndicale des travailleurs a décidé de décréter 72h de grève pour dénoncer les mauvaises conditions de travail et de dire « non au conseil d’administration. »
La situation qui prévaut au sein de l’établissement de santé pour enfant, Albert Royer, est désespérante. Les non-permanents, face à leur manque de succès de leur mouvement d’humeur, ont décidé de durcir le ton. Face à la presse hier, ces travailleurs ont décrété 72h de grève. Car depuis 2 mois, ils ont entamé un bras de fer avec la Direction et dénoncent leurs difficiles conditions de travail. Selon Abdoulaye Gueye, coordonnateur de l’intersyndical, depuis 20 ans plus de la moitié des effectifs signent des contrats de prestations. « Aujourd’hui sur la question au droit de congé de maternité, les femmes travaillent jusqu’à terme dans cet hôpital. Et pourtant dirigé par une femme », a-t-il dénoncé.
Les travailleurs se disent victimes du système d’exploitation et que les gens sont fatigués. « Avec cette direction qui exploite les agents. L’intersyndicale n’a jamais demandé de l’argent. C’est l’administration qui a proposé la revalorisation de la rémunération. Et il y a un document car la Directrice l’a pris et l’a amené au Conseil d’administration et s’est débinée à la dernière minute pour venir nous proposer la rémunération à hauteur de 25% des recettes.
C’est une catastrophe », a assené le Coordonnateur de l’intersyndicale. A l’en croire, le conseil d’administration n’est plus légitime car dit-il « nous avions bon espoir à la suite de la rencontre au ministère et que l’administration allait reculer. C’est un conseil d’admiration budgétivore et tentaculaire mais qui a vu son mandat expiré. »
Les travailleurs ont décidé de décréter encore 72h de grève à partir de ce mercredi. Ce qui risque d’avoir des impacts chez les patients.
MOMAR CISSE