La RTS monte au créneau pour défendre le cap du gouvernement. Dans un plaidoyer offensif, la chaîne publique dénonce les manœuvres déstabilisatrices et réaffirme son soutien à l’agenda de changement radical promis par le nouveau pouvoir.
Dans un élément diffusé ce vendredi 31 mai 2024 sur ses antennes, la RTS a dénoncé les tentatives répétées de déstabilisation visant à saper la dynamique de rupture promise par la nouvelle équipe dirigeante.
Selon la chaîne dite de service public, « pour les pourfendeurs de la nouvelle équipe gouvernementale, désormais aucune occasion n’est de trop pour saper la dynamique de rupture en cours. »
La RTS a pointé du doigt les efforts constants déployés « pour empêcher au chef de l’État et son premier ministre de dérouler l’agenda » de changement radical tant attendu par la population. Malgré les axes clairement définis, il a reconnu que « des lignes vont forcément bouger une fois le travail achevé », ce qui semble déranger certaines sphères.
Évoquant « le milieu politico-affairiste organisé en lobby », la RTS estime que ce dernier était « décidé à faire face » au nouveau pouvoir, arrivé aux affaires avec « un score qui frôle presque le plébiscite ». Cependant, prévient la chaîne de télévision, « vouloir se poser de cette façon, c’est s’engager dans une voie sans issue, un long tunnel où l’on risque de ne jamais voir le bout. »
L’exemple le plus récent de ces tentatives de déstabilisation, selon la RTS, concerne « l’affaire Mélenchon et le faux débat sur les LGDTQ+ », éclipsant le discours marquant du président sur les relations Afrique-Occident lors de la visite du leader français. Un discours qui « a fait écho dans le monde car fixant les nouveaux contours qui devront désormais gouverner un partenariat qui jusque-là était en défaveur de l’Afrique et du Sénégal. »
De même, la polémique autour de la nomination de l’officier général Kandé comme attaché de défense a été balayée comme « une énième tentative de détourner l’opinion publique des pas positifs posés par le gouvernement ». Citant le décret du 24 mars 2024, la chaîne a rappelé que cette nomination relevait « parfaitement » des prérogatives du chef de l’État.