C’est la fin de la confrontation entre Adji Sarr et Ousmane Sonko après 8 tours d’horloge ce mardi . Les avocats des deux parties antagonistes ont fait face à la presse. Ce qui en est ressorti de cette rencontre, selon les témoignages recueillis auprès des avocats, est qu’il n’y a presque pas eu de confrontation, car l’accusé Ousmane Sonko a refusé de répondre aux questions des avocats d’Adji Sarr et celles du Procureur de la République, accusant celui-ci de faire partie du complot, une thèse que brandit de l’opposant depuis le début de cette affaire.
Après le face-à-face avec Adji Sarr dans le bureau du Doyen des juges, hier, mercredi, Ousmane Sonko a rejoué le film de ce rendez-vous tant attendu. Le président de Pastef a choisi de faire un live au cours duquel il a assuré qu’il n’y pas eu de confrontation entre lui et l’ancienne masseuse qui l’accuse de viol et menaces de mort. «C’était un massacre», a-t-il résumé. Le président de Pastef a souligné dans sa déclaration que Adji Sarr s’est montrée «correcte envers» lui. Ajoutant qu’il trouve qu’elle est «dépassée par les événements» et qu’il recommande à ses parents de «récupérer leur fille».
D’après Les Échos, Adji Sarr va réagir à cette sortie. Le journal souligne qu’elle avait prévu de s’adresser au public hier soir, à 23 heures, avant d’y renoncer sans préciser les raisons du report de sa réplique.
Au sortir du bureau du Doyen des juges, ce mardi vers 20 heures, Adji Sarr a assuré que le président de Pastef a refusé de l’affronter. «J’ai été déçue parce que Sonko n’a pas voulu répondre aux questions de mes avocats», a-t-elle confié aux journalistes.