Proxénétisme: Des mineurs arrêtés pour prostitution clandestine
Proxénétisme: Des mineurs arrêtés pour prostitution clandestine

Attouchements sexuels en pleine rue : 3 prostituées et leur client interpellés à la Médina

Dans la nuit du 22 mars 2023, vers 3h du matin, des éléments du commissariat de la Médina ont surpris trois prostituées sierra-léonaises et leur client sénégalais dans une position indécente. Interpellés à la devanture d’un immeuble, sis à la rue 37 X 02 bis, les mis en cause se sont retrouvés dans des cellules de prison pour outrage public à la pudeur. 
De nationalité sierra-léonaise, Sonita K., Doris D. et Aïcha B. avaient élu domicile sur les trottoirs de la rue 37 X 02 bis de la Médina. Mais, leurs accoutrements indécents avaient fini par irriter les habitants. Pour preuve, des jeunes du quartier avaient tenté de chasser les trois belles de nuit en les rossant de pierres causant ainsi des dégâts matériels aux véhicules en stationnement sur le trottoir. Malgré cela, les mises en cause se sont obstinées à occuper le trottoir en y menant leur activité de prostitution. C’est ainsi qu’une patrouille du commissariat de la Médina a surpris le trio en train de pratiquer des attouchements sexuels sur le nommé Badara Sène D. dans la nuit du 22 mars, vers 3h du matin. Lors de leur garde à vue, Badara Sène et ses partenaires sexuelles ont reconnu s’être livrés à des actes impudiques en pleine rue, avant de faire amende honorable. Ils seront déférés et placés sous mandat de dépôt pour outrage public à la pudeur. Une infraction que le quatuor a réfutée à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi 27 mars. Né en 1996, Badara Sène a allégué qu’il rentrait à Niarry Tally au moment de son interpellation. « J’étais chez un ami jusqu’à une heure du matin. Je ne détenais pas ma carte d’identité. C’est pourquoi j’avais pris mes jambes à mon cou quand j’ai vu le véhicule de la police. J’ai trouvé mes co-prévenues à l’intérieur de la maison où les limiers m’ont appréhendé. J’étais ivre, mais je me rappelle très bien des circonstances de mon arrestation », a assuré le mécanicien. Ses coaccusées ont nié avec persistance leur statut de péripatéticienne. Selon leurs dires, elles ont ont été alpaguées dans leur chambre. « J’ignore les raisons de mon arrestation. Je suis lavandière », a laissé entendre Sonita. Doris a expliqué qu’elle s’était enfermée dans la chambre lorsqu’elle a entendu les cris. « Les flics ont défoncé la porte. On ne connait pas Badara Sène », jure-t-elle. Après avoir notifié aux prévenues l’interdiction du racolage, la parquetière a sollicité l’application de la loi pénale. Pour le conseil de la défense, le délit d’outrage public à la pudeur n’est pas constitué. « Ce qu’on leur reproche n’est pas vraisemblable. Les filles se sont installées à Dakar depuis un mois . Y avait des va-et-vient dans leur appartement et un de leurs voisins a appelé les policiers. Badara a été interpellé dans les parages. Il était en train de se masturber », a souligné la robe noire. À l’issue des débats, le tribunal s’est déclaré incompétent pour statuer sur le sort des prévenus. La présidente de la séance a renvoyé le Ministère public à mieux se pourvoir. Les comparants sont retournés à la citadelle du silence. Ils seront sûrement jugés dans les prochains jours par le tribunal d’instance où les peines sont parfois moins sévères.

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