À la veille du procès en appel de son leader, Ousmane Sonko, contre la masseuse Adji Sarr, le parti Pastef a fait un point de presse pour dénoncer un « acharnement» exercé sur ses membres et son leader, cherchant à le mettre hors circuit. Les membres de PASTEF – Les Patriotes appellent tous ces cadres à la résistance pour l’entrave à la liberté de déplacement, de circuler et de manifester de leur président Ousmane Sonko.
S’appuyant sur l’article 8 de la constitution du Sénégal, PASTEF – Les Patriotes condamne et dénonce vigoureusement les atteintes contre les libertés des individus que l’état du Sénégal exerce contre ces membres et leur leader Ousmane Sonko. Ce dernier qui a chaque veille de procès voit sa maison bunkerisée par les FDS ou bien lui choisissent l’itinéraire à prendre.
Pastef les patriotes a appelé ses camarades cadres à, en plus de la réflexion et du financement, engager la résistance. « Un cadre c’est la connaissance et les moyens financiers et nous sommes très en avance sur ce point par ce que, nous sommes en train d’écrire le programme que Ousmane Sonko doit présenter aux sénégalais pour les élections présidentielles de 2024, et ça prouve qu’on n’envisage pas ces élections sans notre leader. Nous n’avons pas de plan A ni de plan B. Les cadres donnent tout pour la bonne marche du parti Pastef les patriotes, tout ce qui reste à faire maintenant c’est la « résistance ». Nous appelons à tous les cadre patriote à se mobiliser tous comme un seul homme pour résister face à l’oppression parce que c’est un droit conféré par la constitution »
Les militants de Pastef patriotes avec tous les groupements affiliés au parti (les artisans, les femmes, les jeunes et cadres), restent inflexibles dans leur conviction : « Le dossier Adji Sarr est vide ». Ce qui, selon eux, légitime davantage leur appel à la résistance, pour mettre fin aux dérives du régime du président Macky Sall. Ont t’ils souligné avant
Ces militants ont, par ailleurs, rappelé les conditions sans lesquelles leur leader n’ira pas au tribunal demain. Pour finir, ils ont aussi exigé la libération « des détenus politiques », notamment les cadres et militants de Pastef, mais aussi les membres de la société civile et les journalistes dont les intimidations et arrestations s’accentuent de jour en jour.
Rosita Mendy