Les raisons de la nouvelle reforme du ministère de l’Education nationale, visant la suppression des anticipées de philosophie viennent de tomber. En effet, selon le secrétaire général du Saemss, Saourou Sène, l’annulation des anticipées est une vieille revendication des professeurs de philosophie.
En effet, les enseignants de cette discipline se sentaient lésés par les bassins de correction qui consistent à regrouper, pour la correction, des professeurs dans un centre qui polarise trois régions du pays.
Ainsi, face à l’insuffisance du nombre de professeurs de philo pour couvrir tous les centres d’examen, « nous avons estimé qu’il fallait que la philo fasse exception, car la particularité de cette discipline, c’est que l’enseignant se voit affecté une classe de terminale dès sa première année. Il doit donc pouvoir corriger au baccalauréat », a ajouté Saourou Sène.
Pour rappel, une expérience de 5 ans est nécessaire pour un professeur de philosophie de participer à la correction au bac. Il s’agit là d’une condition qui réduisait davantage un effectif déjà insuffisant.