Une date est déjà fixée, des candidats spoliés pourraient intégrer les 19 retenus par le conseil constitutionnel. Les conclusions du dialogue national ont livré leur secret. Il s’agit de donner une seconde chance aux candidats recalés par le conseil constitutionnel. Reste à Macky Sall d’en disposer en vue d’en faire part aux différents acteurs.
Hier, la commission chargée de se pencher sur le processus électoral a livré ses conclusions avant de les soumettre à Macky Sall. Il a été retenu à l’issue de la plénière que « les 19 candidats déjà retenus seront maintenus », ensuite, « en plus des 19 candidats déjà validés, la reprise du processus pour les candidats spoliés afin d’en déterminer les 5 majeurs » (dont celui de Karim Wade). Il s’agira donc de les réévaluer pour une possibilité de réintégration.
De même, la loi d’Amnistie sera introduite pour son adoption à l’assemblée nationale dès ce jeudi 29 février. Que l’on soit candidat retenu ou pas, les yeux sont braqués d’ores et déjà sur ce que Macky Sall va décider. En effet, ce dernier qui a présidé le dialogue national au niveau du Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio lundi devra trancher après avoir reçu les conclusions.
En effet, lors du dialogue, les candidats spoliés avaient émis le souhait d’une reprise du processus électoral. L’on se rappelle qu’ Alioune Sarr candidat avait émis le souhait de revoir tout le processus repris du fait que le mode de vérification par le conseil constitutionnel était entaché d’irrégularités. Il n’en sera pas ainsi, car la commission chargée de l’administration électorale a proposé une réévaluation des dossiers de candidats pour en choisir les cinq majeurs. Des informations font état de la position de Serigne Mbacké Ndiaye qui aurait estimé que « Karim Wade doit prendre part à cette élection. »
Une manière de leur donner une seconde chance. Une décision aussi défendue par Cheikh Bara Dolly qui notait que Karim doit participer à ces joutes électorales. Me El Hadj Diouf s’était inscrit dans la même veine. Il avait insisté pour que Karim Wade soit remis en piste. En tout état de cause, toute laisse à penser que Karim Wade sera en piste si l’on suit la logique de la commission.
Par rapport à ce conclusions d’aucuns parlent de « décisions prêts à porter » du fait que des participants auraient été privés de parole. Des informations font état de divergences entre des participants qui n’ont pas pu assister à la lecture des conclusions qui s’est faite lors de la pause.
MOMAR CISSE