Avec la recrudescence de la pandémie Covid-19 un peu partout dans le monde et singulièrement dans notre pays, une réalité s’impose. Il faut s’ouvrir à l’harmonie, à l’humilité, à l’écoute de l’autre, comprendre l’autre, s’ouvrir aux apports fécondants de l’universel.
Au risque de heurter la susceptibilité et l’intimité feutrée de certains, nous pouvons affirmer qu’aucune religion n’a encore trouvé le remède contre le coronavirus.
De même que les laboratoires scientifiques qui sont des lieux sacrés et secrets par excellence capable de guérir l’humanité mais aussi de la détruire, ont encore, à ce jour, montré leurs limites malgré des prouesses certaines.
Relever par conséquent les défis sanitaires, médicaux, économiques et éducatifs, c’est alors ranger aux vestiaires notre sentimentalisme africain véritable frein à l’ouverture, à la connaissance objective, à la foi.
Une réorientation de notre mode de vie s’impose car nous arrivons au seuil de l’ère post-industriel qui exige sobriété, ouverture d’esprit, mais surtout rigueur et retenue.
Lors de la première vague, somme toute peu dévastatrice, les humanismes judéo-chrétiens et islamiques avaient fusionné dans une belle harmonie religieuse respectant les règles établies. Juifs, chrétiens et musulmans avaient célébré leurs rituels sacrés dans la sobriété.
Vivre dans la reconnaissance de ses limites est un immense bonheur. Il suffit de persévérer patiemment, intelligemment, ce sera là une première victoire.