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Aides aux ménages: La Banque mondiale tape sur la table et met la pression sur l'Etat du Sénégal
Aides aux ménages: La Banque mondiale tape sur la table et met la pression sur l'Etat du Sénégal

Coût de la vie au Sénégal : Quand une hausse vertigineuse des prix fait baisser le moral des ménages 

Depuis l’arrivée de la pandémie de la COVID-19 et la guerre en Russie, on observe une hausse des prix occupe l’esprit des ménages. Assurer trois repas par jour devient quasi impossible pour certaines familles au Sénégal notamment dans la banlieue. Sur ce des initiatives sont adoptées par Abdou Karim Fofana, le nouveau ministre du commerce qui est appelé à prendre des mesures pour alléger la souffrance des consommateurs en diminuant les prix des denrées alimentaires.

Assurer les différents repas quotidiens est devenu un casse-tête pour les ménages à cause d’une inflation qui frappe de plein fouet les denrées alimentaires.Le panier ménagère a connu une hausse inédite et devient de plus en plus insupportable.

Selon des enquêtes, des familles font des dépenses souvent financées avec de la dette comme cette vendeuse de poissons au marché Castors, Aïda Diaw dévoile sa détresse. «On est à bout de souffle. Je suis d’une famille de pêcheurs. Le petit commerce du poisson, notre source de revenu pour se nourrir et assurer d’autres besoins de la famille, n’apporte plus grand-chose alors que la vie devient de plus en plus chère. Tous les produits ont augmenté. Ne serait-ce qu’un sac de riz et une bouteille d’huile de 20 litres, il faut débourser environ 50 mille francs», déplore cette mère de famille. Qui explique : «Au temps, la cassette de poisson nous revenait à 17 mille. Maintenant on l’obtient entre 40 et 60 mille francs Cfa.

Juste retenir que les conséquences de l’inflation sont perceptibles dans les foyers. Les hommes qui ne connaissent pas la réalité des prix dans le marché s’en prennent souvent à leur femme. Certains vont jusqu’à les taxer de dépensière», explique-t-elle.

Outre la hausse des prix des denrées de première nécessité telles que le riz et l’huile, le poisson se raréfie, les légumes sont intouchables. Le kilogramme de choux, de carottes, de manioc coûte respectivement 700, 600 et 500 francs CFA. A cet effet, le nouveau ministre du commerce interpellé Abdou Karim Fofana, le nouveau ministre du commerce en remplacement d’Aminata Assome Diatta a sur ses épaules le poids de la cherté des denrées alimentaires. Selon les Sénégalais, «Tout ce que nous attendons de ce gouvernement, particulièrement du nouveau ministre du commerce, c’est de baisser les prix, de veiller à l’approvisionnement correct du marché local, mais surtout de déployer des agents contrôleurs des prix sur le marché pour éviter les spéculations.

 

 

 


 

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