Face à ce micro ennemi virulent (coronavirus), le ministre de la Santé se fait macro. Abdoulaye Diouf Sarr est sur les grands fronts. Pleinement mobilisé, depuis l’apparition du premier cas de coronavirus au Sénégal, le 2 mars 2020, Diouf Sarr organise la riposte anti-Covid-19.
Il court, il court ! Lébou authentique, fils du Cap-Vert de «Beuk Samba Seyni Diaraf » et de « Sylla Mactar Khary Diop », Diouf Sarr ne chôme pas. Il est au premier plan de la riposte anti-Covid. Son maître-mot, pour l’heure, est l’action.
Pour une approche holistique et participative dans la lutte contre le coronavirus, intégrant toutes les couches de la société (religieux, chefs coutumiers, leaders communautaires, artistes, enseignants…), il ne cesse de dire : « la lutte contre cette épidémie n’est pas l’affaire du seul secteur de la santé, elle nécessite une approche multisectorielle, inclusive. »
Culte de transparence
La gestion de la crise sanitaire par le ministre de la Santé a été aussi marquée par une transparence dans les données. La riposte a été multisectorielle, impliquant différents services, avec un mode de gouvernance coordonné à plusieurs niveaux. Ce n’est pas tout. La transparence dans la communication et l’information a permis d’emporter l’adhésion de l’opinion nationale. Les bulletins quotidiens partagés sur la situation de la maladie, et diffusés dans les organes de presse, ont permis à tout le monde de comprendre que non seulement l’Etat n’avait rien à cacher, mais tenait à sensibiliser toute la population sur l’état de la situation sanitaire.
« Les populations ont le droit d’être informées et de comprendre les risques sanitaires auxquels elles sont exposées. Elles ont souvent une perception du risque différente de celle des experts et des autorités. Pour dissiper cette confusion, éviter les malentendus et la panique, il nous faut communiquer de façon claire, régulière », répétait-il.
Sarr pour Sall
Abdoulaye Diouf Sarr a installé un style qui se révèle complémentaire de celui de son « Chef » Macky Sall et qui a valu au Sénégal d’être félicité dans le monde entier pour ses efforts consentis dans la lutte contre le Covid.
Plus important encore pourrait-on dire, la flexibilité dont ont fait preuve le ministre de la Santé, ses collaborateurs et ses services sanitaires.
Le ministre Diouf Sarr et ses collabos se sont inscrits dès le début, dans une politique d’adaptation permanente de la stratégie de riposte.
Onction des leaders mondiaux
Politique de tests, rapidité des résultats, soutien financier aux ménages, isolement des cas suspects, contrôle des frontières, clarté dans la stratégie de communication, le Sénégal s’est révélé être un modèle de réussite de l’endiguement des coronavirus.
«Vous voyez le Sénégal évoluer sur tous les fronts: suivre la science, agir rapidement, travailler le côté communication de l’équation, puis réfléchir à l’innovation. Le Sénégal mérite « d’être dans le panthéon des pays qui ont … bien réagi à cette crise, même compte tenu de sa faible base de ressources», déclarait Judd Devermont, directeur du programme Afrique au Centre d’études stratégiques et internationales, un groupe de réflexion non partisan sur la politique étrangère.
C’est dire que si l’épidémie avait suivi les courbes de l’Europe, le Sénégal aurait compté environ 100 fois plus de morts.
Le Sénégal, « c’est l’un des pays modèles, en termes de mise en œuvre des mesures de prévention du Covid-19 et en a récolté les fruits », avait récemment reconnu l’OMS, Nsenga Ngoy.
Le Sénégal a reçu de bonnes notes pour un degré élevé de préparation et une confiance dans les faits et la science, tandis que les États-Unis étaient sombres pour leurs messages de santé publique médiocres, les tests limités et d’autres lacunes. Bref le Sénégal a mieux géré la Covid-19 que de nombreux autres pays.
Les résultats du test COVID-19 reviennent dans les 24 heures voire moins. Les hôtels ont été transformés en unités de quarantaine.
Le Sénégal a été cité, pour la deuxième fois, en exemple dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. L’organisme «Resolve to save lives», présent dans 81 pays, apprécie positivement la gestion de la pandémie dans notre pays.
Mieux, le rapport publié magnifie la collaboration entre les services et un leadership fort dans la conduite de la lutte contre la Covid-19.
Le Sénégal a été classé deuxième sur 36 États par le magazine américain Foreign Policy, pour sa gestion de la crise du coronavirus. Ce, grâce à la lisibilité de l’organigramme de la riposte.
Autres gains
Tout cela a permis au pays, à Diouf Sarr et son équipe de rester humbles et robustes, et faire en sorte qu’aujourd’hui, non seulement notre système sanitaire ne s’est pas effondré, mais a pu, en plus, continuer à gérer d’autres maladies qui n’avaient rien à voir avec le Covid.
Le Sénégal a décroché la deuxième place dans une analyse récente sur la manière dont 36 pays ont géré la pandémie. Les États-Unis ont atterri vers le bas: 31 des 36 pays examinés par le magazine Foreign Policy, qui comprenait un mélange de pays riches, à revenu intermédiaire et en développement.
«Les tests ont été rapides et fiables; tous les résultats ont été négatifs», a déclaré l’Organisation mondiale de la santé. Avec des flambées qui sévissaient juste à travers ses frontières, le Sénégal était bien préparé, avec un plan de réponse détaillé en place dès mars.
Sabotages et complots planifiés
Nonobstant tous ces efforts, le maire de Yoff de Mame Ndiaré et de Mame Seydina Issa fait l’objet de critiques sans fondement, notamment dans son propre parti, l’Alliance pour la République (Apr) ou dans sa propre coalition Benno Bokk Yakaar (Bby).
Seulement, malgré les déclarations de loyauté, des actes de parjures et de complots sont fomentés contre Diouf Sarr. Qui en est, ou qui en sont le (s) auteur(s) ? Les masques cachent les faciès : la Mairie de Dakar est à conquérir pour l’APR.
Et la finalité du complot serait l’échec électoral du maire de Yoff et coordonnateur de la Convergence des cadres républicains (Ccr). Un triomphe électoral lui octroierait naturellement une légitimité incontestable.
A l’orée des prochaines élections locales prévues en 2022, il est le mieux placé, au sein de BBY, pour briguer la mairie capitale, son capital électoral faisant naturellement ombrage aux délateurs jargonnés.
Respecté, fidèle à ses principes et ses convictions, crédible et intrépide, technocrate fertile, son magistère à la tête du COUD parle pour lui.
Véritable « boy Dakar », auréolé d’un certain diadème de popularité, son engagement à la base rythmé de descentes régulières auprès des populations, particulièrement celles de Yoff, est un atout. Lequel est l’une de ses principales fortunes politiques.
Mais si l’objectif est de le casser, sachez qu’il y a un capitaine à la barre du navire, -peut-être-, pris dans la tempête, qui est bel et bien sorti de sa « traversée du désert ».