Le vendredi dernier, lors d’une conférence de presse, les dirigeants du secteur de la presse senegalaise ont annoncé le lancement d’un plan d’actions destiné à alerter l’opinion nationale et internationale sur ce qu’ils qualifient de «volonté du nouveau régime d’exterminer la presse privée au Sénégal».
A l’issue d’une réunion privée, le patronat de la presse sénégalaise a dénoncé ce qu’il considère comme des «actes hostiles» émanant des nouvelles autorités. Parmi ces actes, figurent notamment l’annulation des exonérations fiscales accordées par l’ancien régime, les poursuites judiciaires contre plusieurs entreprises de presse, dont certaines ont vu leurs comptes bancaires gelés, et d’autres font face à des procédures de saisie.
Avec les quotidiens Stades et Sunu Lamb, qui ont cessé de paraître, le Directeur général d’Africom, a souligné que «l’État a résilié, en violation de la loi, tous les contrats publicitaires et conventions signés avec les médias sénégalais», en citant le cas d’Excaf Télécom, qui avait mis en place la plateforme de la TNT au Sénégal, dans le cadre d’une convention courant jusqu’en 2033.
Ce qui démontre clairement que le nouveau régime n’a aucune intention de négocier avec le secteur de la presse face à la crise actuelle a t’il fait savoir.