Le débat sur le statut de chef de l’opposition fait rage depuis l’annonce dans la presse selon laquelle le parti Pastef/Les Patriotes de Ousmane Sonko aurait porté son choix sur l’ancien PR Abdoulaye Wade (Pds) au détriment de Idrissa Seck (Rewmi), pourtant plébiscité par la grande majorité de l’opposition. Dans une note parvenue à notre rédaction, Pastef, qui soupçonne des liaisons dangereuses d’une « certaine opposition », a tenu à remettre les points sur les « i ». Aucun vote n’a eu lieu selon les « Patriotes », de surcroît aucune position de quelque parti que ce soit n’a fuité.
« Certains médias, en s’appuyant sur des sources de mauvaise foi, ont publié des informations contraires aux positions défendues par nos plénipotentiaires présents (ndlr : à la réunion de l’opposition), mais également en déphasage avec le contenu du compte rendu qui nous a été envoyé par courriel par le coordonnateur du Front qui a présidé la rencontre », assène d’entrée Pastef.
Le parti d’Ousmane Sonko d’ajouter dans une note : « Aucun vote n’ayant eu lieu, aucune position d’aucun parti n’a été révélée durant toute la réunion, les motivations de ceux qui ont informé la presse sont révélatrices d’une certaine opposition accusée d’entretenir des relations coupables avec le Pouvoir ». Pastef est catégorique : « Nous croyons fermement que le vrai chef de l’opposition c’est celui qui est reconnu comme tel par le peuple et non le statut offert sur un plateau d’argent par un pouvoir usurpateur et illégitime ». En gros, les « Patriotes » considèrent ce débat comme une diversion de plus visant à diviser l’opposition.