L’ancien président tchadien Hissène Habré est mort en détention au Sénégal, 5 ans après sa condamnation à perpétuité. Un décès qui ne laisse pas indifférent l’ancien coordonnateur de la Raddho et défenseur des droits de l’homme, Alioune Tine.
Selon Seneweb, il se dit animé par « Un sentiment de tristesse ». Le président d’Afrika Jom centre pense qu’ « on aurait pu certainement empêcher cette situation si les dispositions appropriées étaient prises comme la dernière fois ».
En revanche, pour prévenir d’éventuels cas « Habré » dans les prisons du Sénégal, il estime urgente la prise de « mesures de prévention contre la Covid-19 en prison. Donc vacciner les détenus et prendre des mesures idoines pour protéger les personnes âgées détenues ».
Quid de l’indemnisation des victimes qui peinent à rentrer dans leurs fonds ? « Les victimes doivent absolument être indemnisées conformément à la décision de justice. Les chefs d’Etats africains doivent absolument agir pour le respect de cette décision », insiste-t-il.
Pour rappel, l’ancien homme fort de Ndjamena (1982-1990) a été jugé et condamné à perpétuité par les chambres africaines extraordinaires pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.