La trêve entre Israël et le Hamas qui a permis la libération d’otages, de prisonniers et une aide d’urgence dans la bande de Gaza, entre lundi dans sa quatrième et dernière journée, sur fond de pourparlers pour la prolonger. Dans la nuit de dimanche à lundi, le mouvement islamiste armé palestinien a affirmé dans un communiqué « chercher à prolonger la trêve au-delà de ses quatre jours ».
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a appelé lundi à une prolongation du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, en vue de travailler sur une « solution politique » au conflit. Le milliardaire et grand patron du réseau social X, Elon Musk, doit discuter lundi à Jérusalem avec le président israélien Isaac Herzog de la lutte en ligne contre l’antisémitisme, a indiqué la présidence.
Des experts de l’ONU en droits humains ont demandé lundi l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur les « allégations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité » par toutes les parties depuis l’attaque du 7 octobre lancée par le Hamas en Israël.
Dans un communiqué, Morris Tidball-Binz, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, et Alice Jill Edwards, rapporteuse spéciale sur la torture, soulignent la nécessité que ces enquêtes soient « rapides, transparentes et indépendantes ». Ces experts sont mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais ne s’expriment pas au nom de l’organisation.
L’Iran a appelé lundi à pérenniser la trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien pour faire en sorte que « les crimes » israéliens dans la bande de Gaza « stoppent complètement ». « En tant que République islamique d’Iran, nous voulons et espérons, comme de nombreux pays » que la trêve « entre dans un processus durable » et que « les crimes du régime sioniste stoppent complètement », a déclaré Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au cours d’une conférence de presse à Téhéran.
Des discussions étaient en cours lundi pour étendre cette trêve de quatre jours, en vigueur depuis vendredi, dans le cadre d’un accord entre Israël et le Hamas, obtenu grâce à la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.
Le chef de la diplomatie de l’UE appelle à une trêve « durable », dénonce les « colonies illégales »
Une trêve de quatre jours est un premier pas important dans le conflit entre Israël et le Hamas, mais il faut aller beaucoup plus loin pour trouver une issue à la crise, a déclaré lundi Josep Borrell, chef de la direction des affaires étrangères de l’UE.
Ce cessez-le-feu doit « être prolongée » et « devenir durable pour permettre d’œuvrer à une solution politique », a-t-il dit au début d’une réunion à Barcelone de l’Union pour la Méditerranée, forum regroupant les pays européens et du bassin méditerranéen.