Les chrétiens de la Fondation Saint Maurice d’Angers sont en colère envers les vendeurs de moutons établis sur les lieux. En effet avec la guerre des espaces, au niveau des Hlm, nombreux sont ces vendeurs qui squattent le coin pour écouler leur bête. Ce que refusent les fidèles qui alertent les autorités.
En conférence de presse, ils ont exprimé leur colère à l’endroit de ces vendeurs qui refusent de quitter les lieux. « Nous seront polis jusqu’au bout mais ferme sur notre décision. Nous avons depuis lors supportés pas mal d’actes au niveau de notre lieu de culte. Le long de la route des Hlm, est aménagé excepté devant St Maurice », martèle notre interlocuteur.
A l’en croire, les matchs de football, à tout moment, nombreux sont les fidèles qui ont reçu un ballon. Les usagers, n’hésitent pas à entre dans le périmètre et même à des heures tardives pour uriner ou chercher un ballon perdu. Le mur de l’église est comme une toilette publique et des dépotoirs d’ordures. Les taximen en font un espace de stationnement ou un bus horaire pour prendre des clients. Selon les chrétiens établis au niveau de St Maurice d’Anger, avec cette opération Tabaski, c’est un grave dommage infligé aux fidèles de St Maurice. « Des altercations ne manquent pas et nous en avons été témoins.
De nerfs surchauffent entre vendeurs et fidèles qui viennent prier. Impossible de se concentrer à cause de la pollution ambiante, les meetings, les séances de lutte qui cohabitent très mal avec ce que nous faisons », martèle-t-il. Loin de se décourager pour espérer créer un déclic, ces fidèles chrétiens indiquent que « c’est un ring entre usagers et catholiques. St Maurice dit non et trop c’est trop. Il faut mettre un terme et des correspondances ont été adressées aux autorités compétentes dont le maire des Hlm et le maire de Dakar de même que le Préfet depuis des mois. »
Ces fidèles se désolent de l’oreille sourde des autorités qui n’ont répondu à aucune de leur missive. « On se retrouve devant le fait accompli. Notre combat est une démarche de foi car il faut aussi se faire respecter mais nous irons jusqu’au bout pour être ferme aussi », mettent-ils en garde.