Un incident grave a failli ternir l’inauguration du Centre de santé de Sakal, où un garde du corps du ministre de la Santé a dégainé son arme à feu en public.
Tout a commencé par une altercation avec les membres de la garde rapprochée du Premier ministre, Amadou Ba. Alors que le Dr Marie Khemesse Ndiaye, ministre de la Santé, se rendait à la tribune officielle après avoir visité le centre de santé, son garde du corps a été arrêté par la garde rapprochée du Premier ministre.
Ce qui aurait pu être juste une simple altercation a rapidement viré à l’affrontement. Les deux parties ont refusé de céder, et la tension est montée d’un cran.
Au milieu de cette confusion, le garde du corps du ministre de la Santé s’est retrouvé face à l’un des membres de la garde rapprochée du Premier ministre et a été encerclé par les autres éléments qui ont commencé à le frapper. C’est à ce moment-là qu’il a sorti son arme à feu et a tiré deux coups de feu en direction du sol, créant ainsi la panique générale.
Le policier, livré au commissariat central de Louga, où il a passé la nuit du samedi au dimanche, a été finalement mis à la disposition de la Brigade prévôtale, laquelle a ouvert une enquête, informe L’Observateur.
Selon le journal, l’agent incriminé a déjà admis avoir tiré des coups de feu, assurant, toutefois, que « c’était pour s’échapper des griffes » des éléments du Gign qui l’avaient encerclé.
« Je préfère être radié plus tôt que de subir l’humiliation publique. J’ai réagi pour préserver ma dignité de policier », aurait-il clamé, avec fierté, lors de son audition.