Présidentielle 2024: Bougane, Gackou, Abdourahmane Diouf, Déthié Fall : Pèsent-ils devant le grand Macky?
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Dialogue National: Par refus de la majorité des acteurs de l’opposition ,Macky Sall est-il contraint à un dialogue à trois ?

Malgré la main tendue du président Macky Sall, le Dialogue National ou dialogue politique est loin de faire l’unanimité. Jusqu’à nos jours, seuls le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le mouvement Taxawu Ndakaru de l’ancien maire de Dakar ont pour le moment répondu favorablement. Alors l’équation est avec ce refus de la majorité des acteurs de l’opposition de sa main tendue, Macky Sall risque t-il d’être contraint à un dialogue à trois ?

Va-t-on vers un dialogue politique à trois ? En tout cas, lancé par le président Macky Sall lors de son discours à la nation de fin d’année et réaffirmé le 3 avril dernier et le jour de la fête de l’Aïd el-Fitr (Korité), le dialogue politique dont le but est d’apaiser la tension politique qui règne depuis quelques temps dans le pays est loin de faire l’unanimité. Aujourd’hui, dans le camp de l’opposition, seuls le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le mouvement Taxawu Ndakaru de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, ont pour le moment répondu favorablement à cette main tendue du chef de l’Etat. Une situation qui laisse présager que nous allons tout droit vers un dialogue politique à trois, entre le camp du pouvoir en place, les représentants des libéraux et Khalifa Ababacar Sall et ses camarades.

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A l’exception de ces deux entités, la plupart des leaders de l’opposition ont décliné cet appel au dialogue du chef de l’Etat. Pour eux, ce dialogue ne vise pas l’apaisement du climat de tensions politique actuel et à permettre une bonne organisation de la prochaine élection présidentielle qui devrait être ouverte à tous les candidats, sauf l’actuel chef de l’Etat. Ils accusent Macky Sall de manœuvrer pour fragiliser et diviser l’opposition, dans le but de «légaliser sa 3ème candidature anticonstitutionnelle».

Face à la presse, le mercredi 3 mai dernier, la nouvelle plateforme «des Forces vives de la Nation – F24» qui regroupe plus d’une centaine de partis politiques et d’organisations de la société civile, a indiqué, au sujet de ce dialogue, qu’elle n’est «pas concernée». Pour leur part, Dr Babacar Diop et ses camarades des Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars, exigent au préalable «la libération de tous les détenus politiques et d’opinion». Il faut rappeler que l’actuel de chef de l’Etat a déjà initié deux dialogues politiques, depuis son avènement à la tête du pouvoir exécutif, le 25 mars 2012.

Le premier dialogue, tenu le 28 mai 2016, au lendemain du référendum avec la participation d’une partie de l’opposition, avait abouti à la libération, par grâce présidentielle, de Karim Wade, dans la nuit du 24 juin de la même année. Cependant, les autres points évoqués par l’opposition lors de ces concertations dont la nomination d’un ministre de l’Intérieur non partisan, la promesse du président Sall d’institutionnaliser le dialogue politique n’ont pas été respectés.

Source: LeQuotidien

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