L’Union générale des Etudiants sénégalais en fédération de Russie réclament le paiement entier de leur bourse par l’Etat du Sénégal. En effet, victimes collatérales de la guerre russo-ukrainienne, à cause des sanctions imposées à la Russie par l’Union Européenne, les étudiants Sénégalais en Fédération de Russie ne savent plus à quel saint se vouer, puisque ces derniers observent depuis longtemps un silence intrigant de la part des autorités. Dans un communiqué transmis à la presse, ces étudiants à travers leur président Saliou Ndiaye, exigent qu’une solution définitive soit trouvée.
L’Assemblée Générale de l’UGES-Russie, prenant à témoin l’opinion nationale et internationale alerte sur la situation alarmante des étudiants sénégalais en Fédération de Russie, concernant une répétition du retard des paiements des bourses. Alors que ces derniers devaient recevoir la bourse depuis le 1er octobre 2023, Saliou Sall, président de l’union générale des Etudiants sénégalais en fédération de Russie affirme « n’avoir aucun espoir », puisque, selon lui, «Nous observons depuis belle lurette un silence n’indiquant pas d’évolutions favorables. »
Un silence qui n’est pas d’ailleurs, sans conséquences pour ces étudiants sénégalais en fédération de Russie, puisque, révèlent-ils, « Nous recevons comme d’habitude des requêtes nous indiquant que des étudiants qui n’ont toujours pas payé leurs frais de visites médicales risquent d’être renvoyés de leurs logements, d’autres n’ont plus de quoi acheter la nourriture, ainsi ils abandonnent leurs études pour travailler. »
D’ailleurs, note l’UGES-Russie « des cas d’étudiants nous ont été signalés indiquant que ces derniers ont quitté clandestinement la Russie pour rallier d’autres pays de l’Europe de l’Est, car disant être laissés en rade par le gouvernement du Sénégal après une sérieuse sélection académique », soulignent-ils.
Sous ce rapport, les étudiants revendiquent dans les plus brefs délais le paiement de « la bourse entièrement pour l’année, vu la situation spéciale du pays avec l’Ukraine. » Aussi réclament-ils de recevoir dans les plus brefs délais leurs bourses « à travers l’ambassade, même si c’est possible que nos bourses ne passent plus par la France (la SGEE). Avec les sanctions, on ne peut plus recevoir de l’argent à travers les banques présentes en Russie », demandent Saliou Ndiaye et ses camarades, qui exigent surtout « une solution définitive et durable à cette situation préoccupante, en plus, que le nombre de boursiers augmente : chaque année une trentaine en 2022-2023, une soixante-dizaine en 2023-2024 et une centaine pour l’année prochaine 2024-2025. »