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Elle poignarde son mari et le fait emprisonner

Ouf de soulagement pour A. Wane ! Après quelques jours passés en prison, il a été relaxé par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier mardi. Le prévenu a été attrait à la barre par son épouse, K. Samb, qui l’avait poignardé, avant de l’accuser à tort de coups et blessures volontaires.

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Plus belliqueuse que la dame K. Samb, tu meurs ! Après avoir poignardé son mari, Mme Wane a déposé une plainte contre lui pour coups et blessures volontaires à conjoint, assortis d’une incapacité temporaire de travail de 10 jours.

Tout a démarré lorsque l’homme d’affaires a demandé à sa femme d’aller passer la fête de la Tabaski chez sa mère. Ce que K. Samb a refusé. Sans piper mot, son époux se rend chez sa maman le jour de la fête. En fin de soirée, il rentre auprès de son épouse. Le lendemain, celle-ci qui avait une dent contre son conjoint, l’attaque avec un couteau.

« Ce jour-là, je devais voyager. Mais, elle m’a retenu dans la chambre, avant de se saisir d’un couteau et de m’en asséner un coup à la main. Je n’ai pas touché à un seul de ses cheveux. Son front a cogné le mur », s’est dédouané le polygame, âgé de 41 ans. Qui ajoute : « Elle me crée tout le temps des histoires. Je suis son troisième mari. Elle a fait emprisonner son premier époux. Elle a aussi tranché la main de son propre enfant », déballe-t-il.

Interpellée, la partie civile soutient mordicus qu’elle a été agressée par le prévenu. « Il m’a étranglée avant de me donner des coups de poing au visage. Il voulait que je lui remette le portable qu’il m’avait offert », affirme-t-elle.

Appelée à la barre pour témoigner, la mère de la plaignante prend fait et cause pour son beau-fils. « J’ai 64 ans. Je n’ose pas mentir. J’ai trouvé le prévenu ensanglanté. J’ai été alertée par les cris. A. Wane est un homme très respectueux. C’est ma fille qui est têtue », charge-t-elle. Le parquet a requis l’application de la loi.

Selon la défense, le couple est dans une phase de réconciliation et de paix. « J’ai des relations d’affaires avec le prévenu. S’il était violent, il n’allait pas vivre avec son épouse depuis 5 ans », a estimé Me Bamar Faye qui a sollicité la relaxe, à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire. Le prévenu a été finalement relaxé par le juge.

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