Le phénomène de l’émigration irrégulière a repris d’une façon exponentielle ces derniers temps, toujours avec son lot important de décès, de chavirements de pirogues et les images insoutenables de désespoir et de désolation de dizaine de milliers de jeunes africains à l’arrivée sur les côtes européennes. Face à cette catastrophe humanitaire, les équipes de l’ONG internationale Otra Africa ont pris le temps d’observer et d’analyser les véritables motifs de départ de la jeunesse Africaine et particulièrement Sénégalaise.
Etant une association à but non lucratif de droit Espagnol crée en 2008 à Sevilla par des jeunes Espagnol d’origine Africaine au moment des grandes arrivées de pirogues pour assister les autorités administratives et faire face à l’afflux massif des immigrés irréguliers, l’ONG internationale Otra Africa a pris le temps d’observer et d’analyser les véritables motifs de départ de la jeunesse Africaine et particulièrement Sénégalaise. Selon le président de l’ONG, pour faire face à cette catastrophe humanitaire ils ont mené une réflexion profonde et des études techniques afin de présenter des alternatives et des solutions sociales, politiques, administratives et diplomatiques pour arrêter cet épiphénomène.
Faisant face à la presse ce lundi, Souleymane Alioune Diallo a présenté dans un document, 10 solutions avec de recommandations pour mettre fin à ce fléau que sont Connaitre, identifier et associer les acteurs directs de l’émigration irrégulière, Rencontre de concertation nationale et internationale, rendre plus facile leurs exécutions, rendre plus facile leurs exécutions, Trouver des politiques consensuelles, entre autres... ‘’On a pris le temps d’observer et d’analyser les véritables motifs de départ de la jeunesse africaine et particulièrement sénégalaise. Nous avons mené une réflexion profonde et des études techniques afin de présenter des alternatives et des solutions sociales, politiques, administratives et diplomatiques pour arrêter cet épiphénomène’’, a-t-il ajouté.
‘’A cet effet, il faut renforcer, a-t-il insisté, les infrastructures dans tous les secteurs d’activités pour faire rêver cette jeunesse, la faire rester et croire à l’idée de réussir dans leur pays. Pour le président de l’ONG Otra Africa, ‘’il faut d’abord connaître, identifier et associer les acteurs directs de l’émigration irrégulière.
Ensuite, organiser une rencontre de concertation nationale et internationale. Il est aussi nécessaire, pour le président d’Otra Africa, d’identifier les pays d’accueil réceptifs et attractifs puis trouver des politiques consensuelles. Il a aussi recommandé la redéfinition des conditions d’obtention de visa’’. Et d’ajouter que le Sénégal doit ainsi renforcer la cartographie de la formation professionnelle et créer un bureau d’appui à l’émigration. Il faudra un équilibre salarial dans les métiers à tension. Le développement des infrastructures culturelles et sportives et la répartition équitable des ressources minières du pays font aussi partie des propositions pour éradiquer ce phénomène.