Quarante-sept (47) cas de chikungunya ont été recensés dans la région de Kédougou en moins deux semaines durant le mois d’août. L’information a été donnée par le directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye.
La région de Kédougou a enregistré en moins de deux semaines 47 cas de chikungunya. « Nous avons une épidémie d’arbre virose de chikungunya plus précisément qui est transmise par un vecteur aèdes qui ressemble à des cas de paludisme par sa manifestation clinique. Les symptômes de cette fièvre peuvent aller jusqu’à 38° au-delà plus des douleurs articulaire et musculaire mais aussi au niveau de la tête avec des céphalées », a expliqué le directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye. Il faut noter que la maladie n’est pas mortelle. Cette épidémie de chikungunya a été enregistrée dans les départements d Kédougou et Salemata.
« Les premiers cas ont été enregistrés au niveau d’un site sentinelle au poste de santé de Dalaba et dans les autres postes du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu vingt-sept autres cas au niveau du district sanitaire de Saraya dans ce mois d’août », a relevé docteur Ababacar Mbaye. Il a assuré que la direction régionale de la santé de Kédougou a pris des mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des cas enregistrés. « Nous allons leur donner tous les jours des antalgiques pour faire descendre la fièvre et nous avons préconisé un repos à tous les personnes malades recensées », dit-il.
À noter que le virus du chikungunya, transmis à l’homme par la piqûre du moustique tigre (Aedes albopictus) ou du moustique Aedes aegypti, provoque chez les patients des douleurs articulaires aiguës qui peuvent être persistantes. Les traitements existants sont uniquement symptomatiques.
Le chikungunya provoque une fièvre et des douleurs articulaires sévères, souvent handicapantes et de durée variable. Les autres symptômes possibles comprennent une tuméfaction des articulations, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, de la fatigue et des éruptions cutanées. Des complications peuvent également survenir chez des patients présentant des pathologies chroniques cardiaques, rénales ou respiratoires.
La forte fièvre et/ou les douleurs associées au chikungunya risquent d’aggraver ces pathologies (décompensation). Une hospitalisation peut alors être nécessaire. Le virus chikungunya est un arbovirus (virus transmis par les arthropodes) dont les vecteurs sont des moustiques femelles du genre Aedes qui sont identifiables grâce à la présence de rayures noires et blanches. Les deux espèces incriminées sont Aedes aegypti et Aedes albopictus.