Le samedi 17 décembre, les membres de l’Association des Sénégalais diplômés du 2iE (Ex. GROUPE EIER/ ETSHER) se sont réunis pour procéder au renouvellement du bureau de l’Association et éventuellement réfléchir ensemble sur le thème : « Enjeux, défis, perspectives et orientations stratégiques du secteur de l’eau et de l’assainissement au Sénégal » pour repartir sur de nouvelles bases afin d’avoir des stratégies et apporter des réponses à la bonne marche de la filière de l’eau.
« Si on se réunit aujourd’hui, c’est pour vraiment faire une évaluation et mettre en place le nouveau bureau», a déclaré Amadou Seydou Dia, président de l’amicale de l’association des sénégalais diplômés du 2IE avant de poursuivre : Nous sommes sûrs que ces diplômés du 2iE (Ex. GROUPE EIER/ ETSHER) pourront apporter une contribution substantielle à la gestion des problèmes liés à l’eau. C’est pour cela que le bureau sera mis en place pour contenir des actions qui ont été déjà faites dans le passé à travers des conférences, des conseils et aussi des suggestions pour vraiment prendre en charge la problématique de l’eau et de l’assainissement. Nous avons été très honorés d’avoir la présence du directeur de cabinet, qui représente le ministre de l’eau et de l’assaisonnement, juste pour vous dire quel rôle important joue cette association.
Les réflexions sont là, tous les problèmes qui sont posés au niveau national, il y a eu des contributions, chacun, en ce qui le concerne, apporte des solutions qui sont prises en compte. Et dans cette dynamique, nous voulons relancer pour vraiment continuer à apporter des solutions au problème de l’eau. « Les premiers directeurs de l’eau sont sortis de ces écoles et jusqu’à présent, dans notre répertoire, si on devait faire le bilan, on verra qu’à tous les niveaux dans le secteur de l’eau, il y a eu des contributions extraordinaires qui ont permis vraiment d’arriver à se développer aussi. Ce n’est pas seulement dans le secteur public, dans les instituts internationaux, la banque mondiale, les sociétés, il y a la présence effective des diplômés de 2ie, donc cette association a existé depuis des années”, a souligné le président de l’amicale de l’association des sénégalais diplômés de 2IE, Amadou Seydou Dia Félicitant ces cadres de très haut niveau qui ont pris l’initiative de se regrouper en association en vue de promouvoir le secteur de l’eau, mais également à travers le développement de relations entre eux et à travers les plateformes de réflexions et de propositions pour le développement du secteur, Maël Thiam, le président du conseil d’administration de la Sones, venu représenter le directeur de cabinet du ministère de tutelle, ne s’est pas gêné de faire le point des infrastructures mises en place et qui aujourd’hui, ont réglé le problème des populations en eau. « Vous parlez d’infrastructures annoncées, moi je vous dirais qu’elles sont déjà existantes qui ont réglé beaucoup de problèmes dans notre pays qui a hérité des infrastructures coloniales destinées à un segment de population bien déterminé.
Avec l’explosion démographique dans les villes comme Dakar, il est évident que si des efforts n’avaient pas été effectués, nous n’aurions pu satisfaire nos besoins en eau. C’est ce qu’a compris le président en mettant en place plusieurs projets, notamment le km, l’usine de dessalement. Si on s’arrête au Kms, j’ai eu l’occasion de visiter les ouvrages et je disais au directeur général que c’était une erreur de l’appeler KMS parce qu’on a tendance à croire qu’ils sont circonscrits au niveau de Keur Momar Sarr, alors que ce sont des ouvrages qui couvrent quasiment la totalité du pays, notamment la ligne Keur Momar Sarr jusqu’à Dakar en passant par des suppresseurs installés sur leur parcours », dit-il, précisant qu’aujourd’hui, le Sénégal n’est plus à une étape simplement d’approvisionnement en eau mais, « nous sommes dans une vision de réserve stratégique en eau ». C’est pour dire que d’énormes progrès ont été faits dont le soulagement des populations peut témoigner au niveau de Dakar qui ne manque plus d‘eau, mais également à l’intérieur du Sénégal, où d’autres efforts ont été effectués pour éliminer le calcaire qui affecte l’eau. J’emprunte certains termes aux techniciens et ça serait un problème si vous allez dans le Saloum, l’eau fluorée qui causait des dégâts physiologique est aujourd’hui en train d’être résorber. » Depuis sa création en 1968, l’institut 2iE (Ex. GROUPE EIER/ ETSHER a formé plus de 10 800 diplômés dont presque 500 Sénégalais, a informé la cheffe de service, relations extérieures et insertions professionnelles, Sarah Ouédraogo qui prenait part à l’assemblé générale des ressortissant de l’établissement, qu’elle est honorée de venir représenter à Dakar au Sénégal. « Nous sommes vraiment honorés d’être ici au sein de cette assemblée générale extraordinaire de l’association des Sénégalais diplômés de l’institut. Comme le président l’a dit, l’Institut a plus de 50 ans et au cours de ces cinquante années, on a formé plus de 10 800 diplômés, dont presque 500 Sénégalais, donc c’est très important pour nous d’être présent aujourd’hui. Parce que ça représente vraiment la dynamique de l’institut 2ie qui fait que nous sommes donc une communauté de formation mais également d’expertise avec pour vision de contribuer au développement du continent Africain.
Voilà donc c’est vraiment ce que nous venons exprimer au titre de notre participation ici parce que nous sommes une communauté agissante avec un potentiel de solution que nous voulons apporter pour le continent et c’est pour cela que c’est important pour nous de nous trouver là et de pouvoir mettre en place une stratégie avec nos diplômés. Nous sommes vraiment très reconnaissants du ministère de l’Eau d’avoir bien voulu patronner cette assemblée. » Cette dernière espère voir ce nombre de Sénégalais formés se multiplier dans les années à venir, surtout avec l’avantage offert aux filles et aux jeunes en situation défavorisée de pouvoir rejoindre leur institut avec une prise en charge totale. « Les Etats continuent d’envoyer des diplômés et vous voyez qu’il y a une balle marge de progression au niveau du Sénégal parce que là, nous avons 500 diplômés. On espère que le nombre de Sénégalais pourra augmenter dans le temps et notamment les jeunes filles parce que c’est vrai que pour l’instant, nous avons à peu près 25 à 35% d’étudiantes et nous avons une grande marge de progression, il faut qu’on arrive à augmenter le chiffre et nous avons donc noué différents partenariats, notamment avec la fondation mastercard qui est, de permettre aux jeunes filles méritantes ainsi qu’aux jeunes qui sont dans des situations familiales qui sont très défavorisées de pouvoir venir avec une bourse à 100%, rejoindre l’institut. C’est toutes ces initiatives-là que nous cultivons et nous sommes vraiment reconnaissants d’être là aujourd’hui. »
Rosita Mendy