Depuis plusieurs semaines, des mouvements d’humeurs s’élèvent au sein de l’entreprise Kiréne. En effet , des travailleurs se sont constitué pour dénoncer leurs conditions de travail au sein de cette entreprise. Selon leur porte parole du jour, ils subissent une surexploitation et un manque de considération. Face à la presse, ils ont dévoilés leur cahier de doléances pour obtenir de meilleurs conditions de travail.
Les travailleurs journaliers de KIRENE sont payés 355,55 FCFA l’heure (de 06h à 14h et 14h à 22h) soit 3200 FCFA par jour, alors qu’ils font entrer des millions par jour dans l’entreprise. Le paiement se fait de manière inhumaine avec des attentes qui durent parfois toute une journée, ou même une semaine voire deux . Ils reçoivent leur salaire dans une enveloppe et sans bulletin ni aucun justificatif du montant reçu clam le porte parole du jour. Selon lui les journaliers restent des heures sans manger car ils n’ont pas accès aux restaurants de l’usine. Et on leur interdit d’entrer à l’intérieur de l’usine avec de la nourriture et des sacs. Un éléments parmi d’autres qui a poussé les journaliers à se mobiliser pour une amélioration de leurs conditions de travail. Le FRAPP, en soutien aux journaliers du groupe KIRÈNE, dénonce les conditions de vie et de travail dignes de l’esclavage, au sein de l’entreprise.
Dans leurs doléances, ces travailleurs exigent une augmentation des salaires journaliers, des bulletins de salaire en bonne et due forme pour tous les journaliers, des contrats de travail pour ceux qui ont duré dans l’entreprise. Ainsi ils exigent aussi des conditions de travail décentes ainsi que l’arrêt des mises à pied injustifiées.
Le FRAPP, en soutien aux journaliers du groupe KIRÈNE, met en garde la direction contre toute volonté de licenciement des travailleurs qui n’ont commis qu’un seul crime : celui de revendiquer leur droit. Ce mouvement en soutien aux journaliers du groupe KIRÈNE, interpellent le Président de la République monsieur Macky Sall et son ministre du travail, pour une protection des travailleurs.