Des supporters d’Ali Bongo Ondimba se disent rassurés, après le lancement, samedi dans la commune d’Owendo, de la campagne de leur candidat à l’élection présidentielle du 26 août au Gabon.
Le président sortant, 64 ans, qui brigue un troisième mandat à la tête du pays doit affronter 18 candidats lors de ce scrutin à un tour. Il avait succédé à son père, Omar Bongo Ondimba en 2009. Il a été réélu de justesse en 2016 face à Jean Ping. « Alors, au-delà des réformes sociales, de l’amélioration de la CNAMGS et de la prise en compte des familles, des ménages et des jeunes, je pense que depuis un certain temps, quand on regarde les cinquante-deux minutes de conviction, on n’a pas eu un discours aussi franc, aussi honnête, aussi direct, que celui du candidat Ali Bongo Ondimba. », raconte Gervais Amogho, ancien opposant.
Célestin Mba Ndong, mécanicien abonde dans le même sens. « Ali Bongo Ondimba est le choix de la raison. Déjà, à travers son discours, on comprend parfaitement qu’il est le vrai président, il a un message fort, il l’a dit, il a l’intention de continuer des actions fortes. »
Mais le candidat du Parti démocratique gabonais est au centre de nombreuses interrogations sur sa capacité à diriger le pays. Alors qu’il traine encore les séquelles d’un accident vasculaire célébrable dont il a été victime en 2018.