Malgré la construction de canaux de drainage et de stations de pompage, plusieurs quartiers se retrouvent les pieds dans l’eau à chaque saison des pluies. Le Président Macky Sall a fait fort en ce qui concerne les dépenses liées aux inondations. Il a injecté 750 milliards de francs CFA, là où Me Abdoulaye Wade avait avancé 52 milliards et deux autres milliards quatre (4) ans plus tard.
Quelques jours de pluie, ont suffi pour que les habitants de plusieurs quartiers de Dakar se retrouvent les pieds dans l’eau. Au plus grand agacement de dizaines de milliers d’habitants, ce scénario se répète chaque année au moment de l’hivernage, la saison des pluies qui s’étend de juillet à septembre au Sénégal. Malgré les initiatives de l’Etat, les sinistrés se débrouillent comme ils le peuvent.
En seize (16) ans, plus de 1000 milliards ont été supposés dépensés pour faire face aux inondations, rapporte Le Quotidien dans sa parution du jour. Me Abdoulaye Wade avait annoncé 52 milliards pour reloger les sinistrés dans le cadre du Plan Jaxaay. Quatre années plus tard, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye annonce 2 milliards Fcfa pour accompagner le Plan Orsec.
En 2012, Macky Sall lance son fameux Programme décennal de gestion des inondations d’un montant de 750 milliards Fcfa.
Les autorités ne restent pas inactives. Dans la foulée de son élection à la présidence, en 2012, Macky Sall a ainsi lancé le Programme décennal de gestion des inondations (PDGI), une stratégie nationale et prioritaire mise en œuvre par différents ministères et agences d’Etat. Neuf ans plus tard, plus de 511 milliards de francs CFA (780 millions d’euros) ont été dépensés dans ce cadre, selon le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Répondant aux mêmes urgences, le chef de l’Etat avait aussi promis un budget exceptionnel d’urgence de 10 milliards de francs CFA au niveau national. Un peu plus d’un tiers de cette somme est arrivée en appui direct aux populations sinistrées. Le reste a été investi dans l’accompagnement des sapeurs-pompiers, de l’ONAS et dans l’achat de matériel supplémentaire pour l’évacuation des eaux de pluie.