Il est très difficile de comprendre nos pays africains. Alors qu’il est de notoriété publique qu’ils sont tous fauchés comme des rats d’église, ils ne cesseront jamais de copier sur les blancs pour essayer de mener nos affaires.
Je viens d’apprendre ceci, par exemple, et je n’en reviens toujours pas : nos anciens présidents coûteraient la bagatelle de 100 millions de francs annuels au contribuable sénégalais, chaque fois que leur contrat arrive à terme.
Autrement dit, la bagatelle d’un milliard et poussières en l’espace de 12 ans, et s’ils sont organisés, autant de possibilités de faire des économies substantielles en fin de parcours, étant donné qu’ils ne payent ni l’eau, ni l’électricité, ni la bouffe, ni les moutons de Tabaski ou de baptêmes, ni les poulets de la tamkharite, ni la dinde de Noël.
Vous comprenez maintenant pourquoi tout cet acharnement à vouloir garder le fauteuil ? Vous voyez aussi pourquoi la multiplication des mandats reste leurs principaux exercices à la maison, une fois qu’ils sont admis à l’examen présidentiel ?
Sébé