Les danses indiennes ou hindoues comme on dit chez nous, ne sont l’apanage de personne. Elles n’appartiennent à aucun groupe, aucune ethnie.
On se contente de les importer de New Dehli, et le tour est joué. Se les approprie alors qui veut, sans droit d’auteur, sans taxes. Ainsi, pendant longtemps, des carrefours culturels comme Pikine, Louga ou Thiaroye ont permis de vulgariser la danse hindoue « sénégalaise », jusqu’à créer des labels locaux, qu’on se dispute frauduleusement sur le marché, sans aucun scrupule.
Voir cette circulaire qui nous vient des acteurs culturels de Louga : « Depuis quelques jours, circule sur les réseaux sociaux réseaux, une vidéo de mariage local dans laquelle les deux conjoints dansent sous le rythme d’une chanson indienne senegalisée ».
Au nom de la population lougatoise, nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que ce mariage ne s’est pas déroulé à Louga et que les lougatois ne sont mêlés ni de près ni de loin à l’organisation de cet événement. Par la même occasion, nous saisissons l’opinion publique pour dénoncer toutes les fois où la ville de Louga et ses acteurs culturels ont été accusés à tort de ce genre d’événements.
Toute tentative de vouloir trouver un lien entre ce « mariage indien » et Louga n’est que pure expression d’une jalousie qui ne dit pas son nom. À bon entendeur, enlevez vos langues sur nous! » Mdrr! Si ce n’est pas clair, autant aller chercher une lampe Mazda et des piles Wonder.
Sébé