Ahuri ! Ebahi! A la lecture d’un article signé par un site de la place qui semble se désoler de la visite du capitaine d’industrie Racine Sy aux nouvelles autorités de ce pays, je me suis senti désorienté. Meurtri. Si, en effet, la presse rate son envol pour passer son temps à se nourrir de fariboles, il est à désespérer de la voir un jour contribuer significativement au développement, jouer son rôle d’informateur et de vigie.
Que Racine Sy, un des plus gros capitaines d’industrie du Sénégal tende la main à la nouvelle équipe présidentielle pour travailler ensemble, bâtir ce pays, et que des médias saisissent l’occasion pour nous parler transhumance, laisse pantois. Cela heurte la tranquillité de notre bonne conscience et la consistance de notre patriotisme bâtisseur.
Avec qui d’autre Racine Sy peut-il traiter, sinon l’État, son plus important partenaire ? Quand l’essentiel est en jeu, comment manœuvrer, sans collaborer avec la puissance publique et ceux qui l’incarnent ? Tout cela compte dans le panier de la collaboration car il y a des moments qui font partie du parcours. Ils s’imposent à tous.
Un régime sort ? Un autre entre. Ces mouvements sont des passages cloutés, et ne pas les entrevoir pour ne parler que futilités, peut tout permettre, sauf jouer pleinement sa partition.
Sébé