Plusieurs frappes israéliennes sur Beyrouth et sa banlieue sud, alors qu’Israël se prépare à discuter d’un cessez-le-feu dans l’après-midi. L’armée israélienne a annoncé mardi sur Telegram avoir frappé « 20 cibles terroristes » dans la région de Beyrouth, où elle avait lancé peu avant des appels à évacuer dans un nombre équivalent de zones dans la banlieue sud de la ville.
Une frappe israélienne a visé mardi un immeuble abritant des déplacés au cœur de Beyrouth, faisant au moins trois mort, tandis que des raids massifs visent la banlieue de la capitale, bastion du Hezbollah, selon l’Agence nationale d’information (NNA).
La frappe sur Beyrouth a visé le quartier densément peuplé de Noueiri et « détruit un immeuble de quatre étages abritant des déplacés », selon la NNA. Le ministère de la santé libanais a fait état dans un nouveau bilan d’au moins trois morts et 26 blessés. Dans un premier temps, il avait évoqué un mort et dix blessés. Un cessez-le-feu au Liban est à « portée de main », a affirmé mardi la ministre des affaires étrangères allemande, alors que le cabinet de sécurité israélien doit se réunir pour discuter d’un accord de trêve.
L’armée israélienne a dit mardi avoir mené des raids « dans la région du fleuve Litani », la limite géographique au Liban au-delà de laquelle Israël dit vouloir repousser le mouvement islamiste Hezbollah pour protéger sa propre population. L’armée israélienne a dit mardi avoir mené des raids « dans la région du fleuve Litani », la limite géographique au Liban au-delà de laquelle Israël dit vouloir repousser le mouvement islamiste Hezbollah pour protéger sa propre population.
Mandat d’arrêt de la CPI : six pays du G7 « respecteront leurs obligations respectives »
Six pays du G7 ont fait savoir mardi qu’ils respecteraient leurs obligations vis-à-vis du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives », ont déclaré les chefs de la diplomatie de ces pays dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion près de Rome.
Contrairement aux autres membres du groupe (Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon et Italie), les Etats-Unis ne reconnaissent pas la CPI.