Des soldats de l’unité militaire d’urgence espagnole ont continué à rechercher des corps dans des parkings et des véhicules inondés à Valence, samedi, après la catastrophe naturelle la plus meurtrière que l’Espagne ait connue de mémoire d’homme.
Cinq (05) jours se sont écoulés depuis que les inondations, semblables à celles d’un tsunami, ont balayé la périphérie sud de la ville de Valence, recouvrant de nombreuses communautés d’une boue épaisse et collante. La tâche de nettoyage reste gigantesque et les dégâts pourraient prendre des semaines.
La gestion de la crise, classée au niveau 2 sur une échelle de 3 par le gouvernement valencien, est entre les mains des autorités régionales, qui peuvent demander au gouvernement central de les aider à mobiliser des ressources.
Le gouvernement de M. Sánchez devrait également approuver mardi une déclaration de catastrophe qui permettra un accès rapide à l’aide financière. Le gouvernement régional de Valence a été critiqué pour n’avoir envoyé les alertes aux inondations sur les téléphones portables qu’à 20 heures mardi, alors que les inondations avaient déjà commencé à certains endroits et bien après que l’agence météorologique nationale ait émis une alerte rouge indiquant de fortes pluies.