Accusé de trafic de visa, le rappeur Kilifeu et membre fondateur du mouvement Y en a marre a donné sa version des faits ce jeudi dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
Filmé à son insu, on y voit Kilifeu recevoir de l’argent d’une personne (son ami d’enfance) pour des services liés à l’obtention de visas. Pointé du doigt par certains comme étant un trafiquant, tandis que d’autres le pensent victime d’un coup monté. Landing Mbissane Seck, de son vrai nom, a donc tenu à réagir. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, Kilifeu explique que c’est une affaire privée qui n’accable en rien sa personne et son intégrité. L’activiste membre du Mouvement « Y en A Marre », confie que la personne présente dans la vidéo est une « vieille connaissance » avec qui il « entretient une relation amicale depuis 20 ans maintenant ». « Thier est un ami de longues dates. Il m’a filmé à mon insu quand j’étais dans sa voiture. Il voulait un de mes véhicules. A la base, on s’était pas mis d’accord sur le prix, jusqu’au jour où il a vu mon autre voiture de marque Hunday. Il m’a dit qu’il voulait acheter ça pour sa femme. Je lui dis d’accord, je peux te vendre ce véhicule », a expliqué Kilifeu tout en montrant les documents de la voiture en question.
Poursuivant, le rappeur a fait savoir qu’ils se sont mis d’accord sur 5 millions FCFA. Son ami Thier lui a remis une avance de 2 millions. Puis, Thier est revenu pour lui demander un prêt de 500.000 qu’il va lui remettre plus tard. Du coup, il est lui restait 1.500.000 FCFA. Revenant sur leur conversation dans la vidéo, Kilifeu a fait savoir qu’il lui a remis 3 millions. Ajoutés à la somme précédente, ça fera 4.500.000 FCFA. Il restait donc 500.000 FCFA, explique Kilifeu.
Le rappeur persiste et signe que la transaction d’argent n’était rien d’autre que la vente du véhicule.
Pour le sujet concernant le visa, le rappeur a fait savoir que son ami lui a demandé une aide pour évacuer d’urgence son enfant en France. Raison pour laquelle il a pris son téléphone pour appeler ses contacts pour avoir un rendez-vous avec le consul de la France à Dakar. » Comment celui qui fait du trafic de Visa peut demander le contact du consul. Va-t-il dire au consul de lui vendre un visa », s’est interrogé le rappeur.
Il précise n’avoir posé aucun acte répréhensible puis que s’il baignait dans le faux : « je n’allais pas tout faire pour appeler le consul ». « Si vous écoutez bien, nous avons même partagé des anecdotes ensemble », renchérit-il pour rassurer. Il a fait savoir que ses avocats travaillent sur le dossier et lui n’écarte pas une poursuite judiciaire contre notamment le site qui a publié la vidéo.
- BA