Des marocains sont descendus dans les rues de plusieurs villes de leurs pays en soutien aux palestiniens alors que les affrontements entre le Hamas et Israël ont déjà coûté la vie à au moins 192 personnes, dont 58 enfants à Gaza depuis lundi dernier.
Les manifestants dénonçaient aussi la normalisation des relations entre le royaume chérifien et l’Etat hébreux annoncée en décembre de l’année dernière sous l’impulsion de l’administration Trump.
« Aujourd’hui, nous sommes là autant que marocain, toutes les organisations de droits humains, syndicat, et formations politiques qui soutiennent le peuple palestinien, qui dénonce les crimes de guerre de l’occupation sioniste contre le peuple palestinien, nous sommes aussi contre la normalisation des relations de l’état marocain avec le sionisme. »khadija riyadi, militante marocaine pour les droits de l’homme.
Cette normalisation n’est pas fortuite. Rabat ayant bénéficié de la reconnaissance par les Etats Unis, de sa souveraineté sur le Sahara occidental.
Mais le royaume semble ne pas avoir oublié la Cause palestinienne. Samedi, le Maroc a envoyé une aide humanitaire d’urgence à Gaza et en Cisjordanie. Il s’agit de 20 tonnes de produits alimentaires de première nécessité et de médicaments pour les soins d’urgence.
La première aide humanitaire envoyée par le Maroc était constituée de 30 tonnes de produits alimentaires de première nécessité, 10 tonnes de médicaments de soins d’urgence et de couvertures.
Durant la nuit de dimanche à lundi, comme depuis une semaine, les bombardements intensifs israéliens ont secoué la bande de Gaza. L’aviation israélienne a pilonné la bande de Gaza à des dizaines de reprises en l’espace de quelques minutes, provoquant des coupures de courant. Des centaines de bâtiments ont été endommagés, d’après les autorités locales, qui n’ont pas fait état de victimes dans l’immédiat. Tsahal justifie ces frappes en expliquant viser « des cibles terroristes » sans donner plus de détails.
Les maisons de neuf responsables du Hamas ont été attaquées par des avions et des drones. De même que l’une des entrées du réseau de tunnels creusés par le Hamas, surnommé le « métro de Gaza », devenue la cible d’attaques aériennes à répétition.