Le Dr Alphousseyni Gaye, qui a consulté Adji Sarr le jour du présumé viol, a comparu ce mardi, dans le cadre du procès qui oppose la masseuse au leader de Pastef.
Face au Juge, le Dr Alphousseyni Gaye, qui a établi le certificat médical de la masseuse le jour du présumé viol, a déclaré à la barre n’avoir rien remarqué de particulier, après la consultation. Ce jour-là, il dit avoir fait un prélèvement vaginal. Et après analyse, les résultats ont révélé la présence de spermatozoïdes vivants.
Me Elhadj Diouf lui a demandé à qui appartenait ces spermatozoïdes. L’avocat de Adji Sarr lui a demandé si les fluides appartenaient à Ousmane Sonko. Le gynécologue dira qu’il ne saurait répondre à cette question
Dr Gaye poursuit : « L’analyse du laboratoire m’a montré qu’il y’avait des spermatozoïdes vivants dans le sexe de Adji Sarr. Je confirme avoir récupéré la dame mais je ne suis jamais rentré dans le salon. Si je ne l’avais pas fait, on aurait pu me poursuivre pour non assistance à personne en danger. J’étais avec monsieur (Sidy Ahmed) M’Baye dans mon véhicule ».
« La présence de sperme peut s’expliquer par un rapport sexuel ou une injection »
Selon lui, la présence de sperme peut s’expliquer par une conjonction(rapport) sexuelle ou une injection. Il précise également que le certificat médical ne qualifie pas le viol mais il permet d’établir qu’il y’a des spermatozoïdes vivants.
Sur le test ADN, il a fait entendre qu’il a reçu une réquisition (lui) demandant d’examiner la dame. « J’ai répondu à cette réquisition en faisant un prélèvement en vue des tests ADN. Je ne peux pas répondre à la question disant est-ce que le test ADN peut montrer la paternité des spermatozoïdes ».
Puis, le procureur lui a demandé : « Vous êtes un sachant. Vous pouvez répondre quand même. » Me El Hadji Diouf de rebondir : « Si Sonko avait décidé de faire le test on n’en serait pas là aujourd’hui. »
. Le certificat médical blanchissait-il le leader de Pastef ? Là aussi la blouse blanche n’a pas répondu. Il a été succédé à la barre par Sidy Ahmed Mbaye.