C’est la parlementaire Mame Fatou Ndiaye qui a posé le débat hier, sur les pratiques de médecine constatées au niveau des réseaux sociaux.
La parlementaire se demande si ces pratiques ne seraient pas liées à la floraison d’écoles de formation en santé. A ces interpellations de la députée, le ministre de l’Enseignement supérieur, Professeur Moussa Baldé rappelle le caractère illégal de ces pratiques de la médecine qui sont punies par la loi parce que relevant de l’usurpation de la fonction de médecine.
D’ailleurs, le gouvernement a décidé de mettre un terme à cela. «En Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall a instruit le gouvernement, en particulier le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et celui de la Santé, pour auditer les centres de formations qui dispensent de l’enseignement supérieur dans le domaine de la santé, mais aussi les établissements privés de santé au niveau du pays». Le travail a commencé, c’est en cours.
Et selon le ministre de l’Enseignement supérieur, à l’issue de ces audits, le gouvernement va apprécier et au besoin, prendre des mesures pour rendre plus sévère ce qui se fait actuellement pour pouvoir préserver les Sénégalais de ce genre de situation.
Des instructions ont été aussi données au ministre en charge du secteur de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye qui a aussi commencé le travail au niveau de son département. Le ministre Moussa Baldé informe que le ministère de la Santé a entamé un processus de supervision et de contrôle des établissements de santé dans le privé.
«Il se trouve qu’il y a effectivement des irrégularités et ceux qui ne répondent pas aux normes seront systématiquement fermés», informe le ministre de l’Enseignement supérieur. Il est revenu, par ailleurs, sur la procédure d’encadrement des établissements de l’enseignement supérieur de façon générale et ceux de la santé en particulier.