L’opposition a quand même décidé de braver l’autorité étatique et compte, ce jour, exprimer sa colère partout au Sénégal malgré l’interdiction de leur manifestation prévue ce vendredi 17 janvier 2022 à la place de l’Obélisque. A cet effet, tout Dakar est en alerte sur un risque d’affrontement entre manifestants et forces de l’ordre.
Pour justifier le motif de justification de l’interdiction de la marche de l’opposition, l’arrêté du préfet de Dakar a invoqué les « menaces de troubles à l’ordre public ». Rajoutant également une violation du code électoral et de son article L.61, qui proscrit toute propagande « déguisée » dans les 30 jours précédant l’ouverture de la campagne électorale. Cette ouverture est prévue le 10 juillet en vue des législatives du 31 juillet.
Face à cette forfaiture, il est fort probable que Dakar puisse connaître, ce vendredi, des violences qui risquent de plonger, à nouveau, la capitale dans une situation déplorable, si l’on sait que les forces de l’ordre seront massivement déployées, à cet effet.
Pour rappel, cette situation est du à l’invalidation de la liste nationale de Yewwi Askan Wi par le Conseil constitutionnel. Et celle-ci élimine de la course Ousmane Sonko et un certain nombre d’adversaires du Président Macky Sall.
L’opposition dénonce ainsi un stratagème de la présidence pour écarter ses adversaires qui peuvent lui créer des problèmes durant ces élections.