«La sécurité précède le développement. » Cette phrase prononcée prémonitoire par le professeur Cheikh Anta Diop, dans son article retentissant, « Alerte sous les tropiques » écrit en 1955, montrait déjà l’impérieuse nécessité d’assurer nous-mêmes notre propre sécurité.
Aujourd’hui, la sécurité apparait dans notre pays comme une nécessité vitale, une réalité nationale a assumé. Notre pays est envahi de toutes parts, par des vagues migratoires, des vagues déferlantes qui viennent, disent-ils, y trouver pitance, asile et même sécurité.
Notre pays est ainsi fragilisé, car tout le monde devient sénégalais en un tour de main.
Par de nombreux tours de passe-passe très souvent clandestin, la nationalité sénégalaise est octroyée à chacun, de sorte que, sans avoir l’amour du pays encore moins ses racines, chacun d’eux se réclament, et à juste titre, sénégalais, d’où la porte ouverte à tous.
Un pays souverain doit sacraliser son territoire, par conséquent assumer sa défense.
Notre sécurité est une ligne rouge à ne pas dépasser sous peine d’être condamnée.
Ainsi, sur ce rapport, notre législation doit être renforcée, contrôlée.
Ce pays est un legs patrimonial, prestigieux et harmonieux qu’on nous envie tant.
Et ceci, tout le monde doit le savoir, surtout ceux qui ont la charge en premier de le gérer politiquement.
Il n’est ni une salle de spectacle, ni une foire d’empoigne encore moins un marché ou tout le monde sort et rentre quand il veut.
Mais il est l’ultime réalisation sociale, historique, culturelle, spirituelle de ceux qui nous ont précédés. Nous devons donc, le renforcer, le sécurisé afin de conserver et perpétuer son identité. On ne joue pas en effet avec la sécurité nationale.