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Sida: Moderna se prépare à tester un vaccin à ARNm
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ONUSIDA: Des progrès dans la lutte contre le VIH sur le continent africain

Plus d’une personne meurt chaque minute du sida dans le monde. 630 000 décès ont été recensés en 2022 par l’Onusida, l’agence qui publie ce jeudi son rapport annuel sur l’état de la pandémie. Mais, malgré ce chiffre toujours terrible en 2023, Onusida préfère voire le verre à moitié plein. Dans plusieurs régions du monde, africaines notamment, de nets progrès sont enregistrés.

En 2022, chaque jour, environ 3 600 personnes étaient infectées par le VIH/Sida. La moitié d’entre elles en Afrique subsaharienne. Le continent porte toujours le plus lourd fardeau face à l’épidémie, mais c’est également là que les progrès sont les plus importants. Depuis 2010, le nombre de nouvelles contaminations a ainsi diminué de près de 60 % en Afrique australe et de près de moitié en Afrique de l’Ouest. De bons résultats certes, mais encore insuffisants pour vaincre l’épidémie d’ici à 2030, estime l’Onusida. 

Les contaminations sont en effet de plus en plus nombreuses en Europe de l’Est, en Asie centrale ou encore au Maghreb et en Afrique du Nord. Dépistage, accès aux traitements… là aussi, l’amélioration se poursuit, mais pas assez vite pour mettre fin à l’épidémie de VIH/sida d’ici à 2030. L’Onusida alerte sur ce point depuis plusieurs années.

L’agence qui recommande ainsi de suivre la voie des pays qui ont obtenu les meilleurs résultats. Botswana, Rwanda, l’Eswatini, Tanzanie et Zimbabwe sont cités en exemples. Ils ont déjà atteint les objectifs dits « 95-95-95 » : 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, 95% de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et 95% des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée (et ne transmettent donc plus le virus). Seize autres pays, dont huit en Afrique subsaharienne la région où vivent 65% des personnes séropositives – sont sur le point d’atteindre cet objectif.

Ne pas stigmatiser les populations les plus à risques

Les programmes de ces pays africains modèles s’appuient sur les communautés et ne stigmatisent pas les populations les plus à risques, comme les homosexuels, les travailleurs du sexe ou les usagers de drogues. Ils ont aussi des programmes qui s’attaquent aux inégalités et qui surtout bénéficient d’un financement à la hauteur. Lorsque « les dirigeants ignorent, isolent et criminalisent les personnes vivant avec le VIH ou exposées à un risque de contamination, les progrès de la riposte au sida sont entravés et de plus en plus de personnes contractent le virus », pointe l’Onusida. Car c’est bien là le problème, ce rapport s’intitule : « La voie pour mettre fin au Sida ».

Et pour cause, les outils sont là pour mettre un terme à l’épidémie, il ne manque que la volonté politique et l’argent qui va avec, estime l’Onusida. 20,8 milliards de dollars ont été dépensés dans le monde en 2022. C’est 2,6% de moins qu’en 2021. Il en faudrait 30 en 2025 pour espérer tenir les objectifs.

Face au risque de violences après les émeutes, des festivités sous haute surveillance

Le gouvernement français a déployé les grands moyens pour les festivités du 14-Juillet, lors desquelles 130 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, afin d’empêcher de nouvelles violences après celles qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Les festivités du 14-Juillet se feront sous très haute surveillance en France. Quelque 130 000 policiers et gendarmes, des unités d’élite et des blindés sur le pont de jeudi soir à samedi matin : dans la foulée des récentes émeutes, le gouvernement a déployé les grands moyens pour tenter de contenir les traditionnels incidents du 14-Juillet. 

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a renouvelé le dispositif déployé lors des violences qui ont embrasé la France après le décès de Nahel, 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin.  Chaque soir, un « dispositif exceptionnel » de 45 000 policiers et gendarmes sera déployé, a-t-il annoncé. Pour la première fois un 14-Juillet, les forces spéciales du Raid, du GIGN et de la BRI, ainsi que les hélicoptères et les véhicules blindés de la gendarmerie seront engagés dans les communes les plus sensibles, a ajouté le ministre. Rien qu’à Paris, le préfet de police, Laurent Nuñez, a évalué à « pas loin de » 10 000 les effectifs des forces de l’ordre sur le terrain dans la capitale et ses départements limitrophes. 

Quelque 40 000 pompiers seront également mobilisés chaque nuit pour intervenir sur les feux de poubelles et autres incendies de voitures et bâtiments. Depuis Vilnius, en Lituanie, Emmanuel Macron a promis d’agir « avec la plus grande détermination » en cas d’incidents. « S’il y avait quelque débordement, nous interviendrions avec la plus grande détermination pour que l’ensemble de nos concitoyens puisse vivre dans le calme », a assuré le chef de l’État devant la presse à l’issue du sommet de l’Otan. 

Un marché noir de mortiers d’artifice ? 

Les autorités ont répété leur détermination à faire respecter le décret interdisant jusqu’à samedi la vente de tous les articles pyrotechniques, dont les « mortiers » d’artifice utilisés par les émeutiers comme armes contre les forces de l’ordre ou pour incendier des bâtiments. Un total de « 150 000 mortiers d’artifices » a ainsi été saisi depuis le 27 juin, s’est félicité, mercredi, Gérald Darmanin. Des fabricants de matériels pyrotechniques ont mis en doute l’efficacité de cette interdiction, jugeant, comme le gérant de la société française Jacques Prévot Artifices, Thibaut Prévot, qu’elle a nourri « un vrai marché noir » notamment sur les réseaux sociaux tels que Snapchat ou Telegram. Saisi en urgence par des importateurs et distributeurs de feux d’artifice, le Conseil d’État doit se prononcer jeudi matin sur la légalité du décret d’interdiction du gouvernement.


Pour assurer le calme, Gérald Darmanin a fait savoir qu’une manifestation contre les violences policières organisée samedi à Paris serait interdite, ainsi que toutes celles « en lien direct avec les émeutes ». Samedi 8 juillet, un rassemblement interdit à Paris en mémoire d’Adama Traoré, décédé après son interpellation par les gendarmes en 2016, s’était conclu par l’interpellation musclée du frère d’Adama, Youssouf Traoré. En 2022, 807 personnes avaient été interpellées en France à la suite des incidents survenus en marge des festivités du 14-Juillet, 749 véhicules brûlés et 55 membres des forces de l’ordre blessés, a rappelé le ministre de l’Intérieur. 

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