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Présidentielle 2024: Après Macky, Me Elhadj Amadou Sall met la pression sur le juge constitutionnel
Présidentielle 2024: Après Macky, Me Elhadj Amadou Sall met la pression sur le juge constitutionnel

Présidentielle 2024: Après Macky, Me Elhadj Amadou Sall met la pression sur le juge constitutionnel

La candidature de Macky Sall à la présidentielle de février prochain devient de plus en plus probable. Et, même si le président sortant se garde pour le moment de trancher définitivement cette question, tout semble conspirer en la faveur d’un revirement de rapport à sa position initiale lorsqu’il disait avoir réglé la question à travers les pertinentes dispositions de l’article 27 de la Constitution. Macky candidat ? Me Elhadji Amadou Sall dit « Oui » et confirme ainsi les autres caciques.

Invité de France 24, l’ancien ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade, s’est chargé d’exposer le bien-fondé d’une candidature de l’actuel chef de l’Etat. Avec un nouvel argumentaire, Elhadj Amadou Sall cite le président américain Joe Biden. Selon lui, le président sénégalais « n’est pas le seul » à changer de position sur la question de la candidature. « Il y a un président qui s’appelle Joe Biden qui avait dit à tout le monde qu’il ne se présentait pas pour un deuxième mandat. Aujourd’hui, tout indique qu’il se présente. Mais ça ne dérange personne. Nous sommes en politique, les situations changent ; on affirme quelque chose, on y croit et à un moment ou à un autre, la situation change.

Et quand la situation change, on peut parfaitement changer d’opinion », a notamment expliqué l’ancien ministre libéral, interrogé ce mardi par nos confrères de France 24. Cet argumentaire de Me Sall épouse presque les mêmes contours que celui du président de la République développé face aux journalistes de l’Express, il y a trois semaines. Si pour Macky Sall, les positions et les convictions ne sont pas figés en politiques, son nouvel « avocat » ajoute : « la question, c’est la possibilité d’un deuxième mandat de cinq ans ». Me Sall reprend également la pensée de Macky Sall en soutenant que le Conseil constitutionnel sénégalais, qui « est seul juge » a déjà tranché la question. Une façon sans doute pour l’ancien ministre de la Justice de renforcer la pression sur le juge constitutionnel. Il dit : « Le Conseil constitutionnel a déjà donné un premier avis sur le premier mandat de sept ans qui est hors de portée de la loi nouvelle.

La question du mandat est à détacher de la question de la candidature ». Au bénéfice du président Macky Sall, l’avocat tranche ainsi le débat juridique sur la question de la candidature. Me Amadou Sall évoque certes la question morale mais estime que le sujet est d’ordre foncièrement politique et qu’il appartiendra au principal concerné d’en juger.


«Il appartient à Macky Sall de dire si oui ou non, il a le désir ou la volonté de se présenter ou pas. Aujourd’hui, force est de constater qu’il y a un mouvement de fond de personnes, de personnalités…qui veulent qu’il se présente. Comme également, il y a un mouvement de l’opposition qui ne veut pas qu’il se présente. On verra bien ce que le Conseil (constitutionnel) décidera, mais ça ne sert à rien de pousser des cris d’orfraie en disant qu’il ne doit pas se présenter. Il ne doit pas se présenter ou il ne peut pas se présenter ? Je dis, il peut se présenter. Il ne doit pas se présenter, c’est une question morale. Sa position aujourd’hui est qu’il peut se présenter et on verra, le moment venu, s’il peut ou pas se présenter», explique l’ancien ministre.

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